Un projet de loi de la ministre de la Culture et présenté au Conseil d’Etat prévoit de doter la commission de classification des oeuvres de pouvoirs plus importants. En ligne de mire, les films interdits aux mineurs qui devraient avoir de nouveaux critères d’interdictions. Les scènes de sexe non simulé ne feront plus systématiquement interdire le film aux moins de 18 ans au cinéma. L’association Promouvoir avait utilisé ce décret à plusieurs reprises afin d’essayer de faire interdire aux mineurs des films comme La Vie d’Adèle, mais aussi Love.
Ainsi, un film pourrait être interdit aux mineurs s’il contient des “scènes de sexe ou de grande violence” qui peuvent “troubler gravement la sensibilité des mineurs” ou "banaliser" la violence "sans justification de caractère esthétique". Une définition large qui permettra à la commission d’avoir les mains plus libres pour choisir les classifications des films, mais également aux juges lorsqu’une décision est contestée.
Cette réforme avait été annoncé en février 2016 par la ministre de la Culture, Audrey Azoulay.