Le groupe écologiste au Sénat menacé de disparition. 4 sénateurs écologistes menacent de quitter le groupe si Jean-Vincent Placé en reste le président, suite au départ du sénateur du parti EELV il y a quelques semaines.C'est ce qu'explique le sénateur Ronan Dantec, cité par Public Sénat : "Si la situation n'évolue pas d'ici le 4 novembre, nous quitterons ce groupe et le groupe écologiste disparaîtra tel qu'il est aujourd'hui."Le groupe écologiste au Sénat, c'est 10 élus. Autrement dit, le strict minimum pour composer un groupe. La menace de départ de ces sénateurs (Jean Desessard, Esther Benbassa, André Gattolin et Ronan Dantec) pourrait avoir de lourdes répercussions et causer la disparition pure et simple du groupe.
Jean-Vincent Placé, "le Bokassa vert"
En cause, la présidence de Jean-Vincent Placé, qui divise profondément les sénateurs écologistes. L'idée d'une présidence partagée, représentant les différentes mouvances parmi les parlementaires, à l'image de ce qui a été fait à l'Assemblée nationale, a été évoquée, mais elle n'a pas fait consensus.Certains sénateurs sont encore plus virulents dans leur charge à l'encontre de Jean-Vincent Placé. C'est le cas d'Esther Benbassa qui, en se confiant au Scan Le Figaro, a qualifié l'ex-membre d'EELV de "Bokassa vert".Une attaque qui a profondément choqué et qui n'a pas aidé au rapprochement entre les différentes parties. A l'AFP, Jean-Vincent Placé a assuré qu'il "s'efforce à tout faire pour préserver l'unité du groupe, dans le dialogue". Ce qui semble plutôt mal embarqué...