Dans la lignée de ses émissions cultes qui ont marqué notre télévision et notre mémoire collective, Thierry Ardisson fait son retour à la télévision avec un nouveau concept d’émission pour France 3 totalement inédit : "Hôtel du Temps". C'est un biopic, d’un genre nouveau, qui utilise l’intelligence artificielle pour recréer des légendes disparues et leur faire raconter leur vie. Le temps d’une soirée, Thierry Ardisson va ainsi faire revivre des stars de la culture et du spectacle. Il invite les téléspectateurs à redécouvrir ces personnalités cultes sous leur apparence la plus iconique à l’occasion d’interviews, de duplex avec d’autres légendes, ainsi que d’archives professionnelles, familiales ou historiques. À l’occasion des 35 ans de sa disparition, Thierry Ardisson part à la rencontre de Dalida, toujours présente dans le cœur et la mémoire des Français, le 2 mai 2022 à 21h10 sur France 3.
Thierry Ardisson : "Grâce au deepfake, à l’avenir on pourra faire un film avec Jean Gabin et Jean Dujardin"
"L’idée m’est venue il y a longtemps. Je faisais des émissions avec des sosies et des comédiens interprétant des gens célèbres. J’avais fait Baudelaire dans Tout le monde en parle, j’avais fait John Lennon avec un sosie parfait, j’avais fait Victor Hugo. Pour cette émission-là j’invitais Guy Bedos. Guy Bedos me dit : 'je viens à condition qu’il y ait Victor Hugo et Jamel Debbouze'. Victor Hugo, c’était Jean-Claude Drouot.
🗣️ Thierry Ardisson 📺 "L'Hôtel du Temps : Dalida" ce soir sur @France3tv.
"J'ai eu l'idée il y a longtemps. Quand j'ai vu le deepfake, j'ai voulu en faire un outil positif ! Les avancées technologiques permettent de faire évoluer l'artistique !"
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Mais les sosies, ça fait un peu cabaret. Quand j’ai vu le deepfake, je me suis dit : ça y est, on y est. Avec le deepfake on peut faire des choses formidables. Aujourd’hui cette technologie est balbutiante. À l’avenir on pourra faire un film avec Jean Gabin et Jean Dujardin. Il faut se rendre compte que cette technologie peut être mal utilisée, ça a commencé dans le porno. Mais voilà, je me suis acheté un ordi pour le porno, maintenant je m’en sers pour plein de trucs. Avec le deepfake je suis ravi de pouvoir recréer de l’émotion, ce n’est pas juste une prouesse technique. J’explique toujours aux gens : le deepfake est un outil, il n’a pas d’idéologie.
🗣️ Thierry Ardisson 📺 "L'Hôtel du Temps : Dalida" ce soir sur @France3tv.
"Régine était un personnage, peut-être que je la retrouverai un jour dans l'Hôtel du Temps ! La fête façon Régine n'existe plus aujourd'hui. Paris a le blues !"
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Pour la voix, je me suis rapproché de l’Ircam. Pour moi, lrcam, c’est Pierre Boulez, c’est Jean-Michel Jarre, c’est la French touch. Et ils ont trouvé un logiciel pour dalidaliser la voix de la comédienne, coluchiser la voix du comédien. Il faut déjà le jouer au départ, ensuite le logiciel transforme. La technologie voix n’était pas aussi avancée que la technologie image. Là on a rattrapé le retard. Si ça marche comme ça, on peut faire tout ce qu’on veut. On n’est pas obligés de faire des artistes, on peut faire des personnages historiques", a déclaré Thierry Ardisson.
"À l’âge que j’ai, on ne peut plus de faire des choses qui ne marchent pas"
"Pour reconstituer notre Dalida sur le plateau, on prend toutes les images de Dalida : de ses passages sur scène, de ses films… Ensuite on a une comédienne formidable, Julie Chevallier. On avait fait un casting, j’ai tout de suite dit : 'c’est elle'. Elle avait déjà quelque chose de Dalida. On fait des répét’, puis cette fille est enfermée un mois et demi chez elle. Puis, quand elle est arrivée sur le plateau le jour du tournage, on était scotchés, elle a été éblouissante. Elle fait la gestuelle, puis on lui met un masque numérique sur le visage avec la perruque et tout.
Et puis ça marche ou ça marche pas. Demain, si ça ne marche pas, je ne vais pas dire je suis un génie méconnu. Si ça ne marche pas, on arrête. À l’âge que j’ai, on ne peut plus de faire des choses qui ne marchent pas.
🗣️ Thierry Ardisson 📺 "L'Hôtel du Temps : Dalida" ce soir sur @France3tv.
"Pour vendre des idées il faut trouver des gens pour les acheter. Delphine Ernotte m'a dit oui, même si je suis un homme blanc de plus de 50 ans, gloire lui soit rendue !"
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Je ne lui fais pas raconter ce qu’elle avait dans la tête à ce moment-là, combien elle avait pris de cachets, avec du whisky ou de l’eau minérale… Par contre, quand, dans la scène finale, elle raconte sa deuxième tentative de suicide, la bonne, c’est terrible, quoi. J’avais les larmes aux yeux pendant le tournage", a raconté Thierry Ardisson.
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