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Airbags Takata : Stellantis dans l’œil du cyclone après une plainte choc de l’UFC-Que Choisir

Par Jean-Luc Moreau

Cette semaine, l’UFC-Que Choisir a frappé fort en déposant une plainte contre Stellantis, accusant le groupe de pratiques commerciales trompeuses, de tromperie aggravée et de mise en danger délibérée de la vie d’autrui. En ligne de mire : la gestion chaotique du scandale mondial des airbags défectueux produits par Takata.

Approximately 65,000 vehicles in the United States are involved in the recall. At least 23 people worldwide have been killed by exploding Takata airbags. The recall on Takata’s defective airbag inflators is expected to force the recall of over 100 million vehicles by the end of 2019. Toyota steering wheels pictured here on February 28, 2019 in Los Angeles, California. (Photo by FPA / Full Picture Agency / Full Picture Agency via AFP)

Alors que Toyota et Honda ont procédé dès 2013 au rappel massif des véhicules concernés, Stellantis, propriétaire de Citroën, Peugeot et Fiat, est accusé d’avoir tardé à réagir et même d’avoir continué à utiliser ces airbags dans ses modèles.


Un scandale aux nombreuses zones d’ombre

Mais que savons-nous vraiment de ce scandale ? Quand tout cela a-t-il commencé ? Pour rappel, les airbags Takata, équipés d’un système de gonflage défectueux, peuvent projeter des fragments métalliques en cas de déclenchement, causant des blessures graves, voire mortelles. Si Toyota et Honda ont retiré ces produits dès 2013, 

Pourquoi Stellantis a-t-il attendu si longtemps ? Un rappel insuffisant ?


L’UFC-Que Choisir demande des chiffres clairs : combien de véhicules Stellantis ont été rappelés ? Et combien restent encore en circulation, exposant potentiellement des conducteurs au danger ? Ces questions sont cruciales alors que les propriétaires concernés hésitent : faut-il continuer à rouler avec un véhicule potentiellement défectueux ?

Des indemnisations encore floues

L’association met également Citroën en demeure d’indemniser sans délai les propriétaires affectés par l’immobilisation forcée de leur voiture. Mais de quelles indemnisations parle-t-on exactement ? À quelles compensations les victimes peuvent-elles prétendre ?

Responsabilités étatiques et pressions industrielles

Outre les défaillances des constructeurs, l’État n’échappe pas aux critiques. Le service de surveillance du marché des véhicules, pourtant mis en place pour éviter ce type de scandale, semble avoir failli à sa mission. L’UFC-Que Choisir soulève une question dérangeante : cette inaction est-elle due à la pression du groupe Stellantis ?

Une commission d’enquête parlementaire en vue

Face à cette situation, l’association appelle à la création d’une commission d’enquête parlementaire. Mais une telle commission pourra-t-elle réellement établir les responsabilités ? Les dirigeants de Stellantis, actuels ou passés, pourraient-ils être inquiétés sur le plan judiciaire ?

"On parle Auto" : un émission pour faire la lumière

Demain, dans On Parle Auto, de 10h à midi, nous poserons toutes ces questions, et bien d’autres encore, pour tenter de comprendre les dessous de cette affaire. Pourquoi Stellantis a-t-il tardé à agir ? Quels risques encourent les propriétaires et les dirigeants du groupe ?

Ne manquez pas cette émission spéciale sur Sud Radio, LA Radio de l’Auto pour tout savoir sur ce scandale qui secoue l’industrie automobile.

Retrouvez toute l'actualité de l'automobile sur notre page dédiée et rendez-vous tous les samedis avec Jean-Luc Moreau et Laurence Péraud dans On parle Auto sur Sud Radio.

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