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2024 : les défis de l’énergie et de l’immigration

Nous sommes entrés dans l’année 2024. Sur le plan politique, Emmanuel Macron l’a qualifié de millésime. Mais quels sont les défis qui attendent la France, sur le plan politique ? Pour en parler, Charles-Henri Gallois, président de génération Frexit et auteur de Nos grands défis du XXIe siècle : énergie et immigration, était l’invité de Guillaume Bigot, mardi 2 janvier, sur Sud Radio.

Charles-Henri Gallois, invité de Guillaume Bigot dans "Bercoff dans tous ses états” sur Sud Radio.
Charles-Henri Gallois, invité de Guillaume Bigot dans "Bercoff dans tous ses états” sur Sud Radio.

Nous sommes entrés dans l’année 2024. Pour Charles-Henri Gallois, les deux grands sujets du XXIème siècle, les véritables enjeux, seront l’énergie et l’immigration. Deux sujets que ce partisan du Frexit lie dans son nouveau livre, Nos grands dédis du XXIème siècle : énergie et immigration.

Les grands défis de 2024

"L’énergie est le sujet qui rejoint le plus les préoccupations des Français, du moins sur le long terme. C’est ce sujet qui va déterminer si la France va rester une grande puissance, ou non. Pour l’immigration, c’est la démographie qui fait l’histoire. Les niveaux actuels des flux migratoires ne sont pas supportables pour un pays comme la France. On ne peut pas assimiler des peuples qui arrivent en masse. J’ai choisi de lier ces deux thèmes en raison du réchauffement climatique" explique Charles-Henri Gallois sur Sud Radio.

L’autre lien entre ces deux défis, c’est le développement économique de continents comme l’Afrique, notamment sur le plan énergétique. Si ce développement économique et énergétique ne se fait pas, précise Charles-Henri Gallois, comment dès lors fixer les populations d’un continent qui hébergera bientôt 7,5 fois plus de personnes que le continent européen.

Le fétichisme des énergies renouvelables

Sur le plan énergétique, Charles-Henri Gallois plaide pour un développement du nucléaire. "Emmanuel Macron a saccagé le nucléaire durant son premier mandat. C’est lui qui a fermé Fessenheim. Il a gardé dans la loi la fermeture de la moitié des réacteurs nucléaires français" rappelle-t-il, précisant qu’aujourd’hui la tendance est plutôt à la relance. Une relance, néanmoins timide. "Emmanuel Macron est comme Bruno Le Maire, il est un peu lent à l’allumage, mais il semble avoir compris aujourd’hui".

"Ils envisagent d’ouvrir six réacteurs nucléaires. Ce qui n’est pas assez si on veut décarbonner. Il en faudrait beaucoup plus. Par ailleurs, il va y avoir un problème avec l’Union européenne qui va leur mettre des bâtons dans les roues" lance-t-il encore sur Sud Radio. Aujourd’hui, conclut-il, l’Union européenne nous impose du renouvelable, cinq fois moins rentable que le nucléaire, plus cher pour le consommateur, et qui par ailleurs abîme nos installations qui doivent tourner à bas régime…

Cliquez ici pour écouter l’invité d’André Bercoff dans son intégralité en podcast.

Retrouvez “Le face à face” d’André Bercoff du lundi au jeudi  à 13h dans Bercoff dans tous ses états Sud Radio.

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Ecoutez l'opinion de Didier Leschi sur la situation migratoire en France.

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