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Bernard Tapie, de la fidélité familiale au monde des affaires

Bernard Tapie vu par ses proches. Pour en parler, l’autobiographie Marie Griessinger était l’invitée d’André Bercoff, mercredi 18 décembre sur Sud Radio, pour son livre Tapie comme Bernard, publié aux Presses de la Cité.

Marie Griessinger, sur Bernard Tapie, invité d’André Bercoff dans "Bercoff dans tous ses états” sur Sud Radio.
Marie Griessinger, sur Bernard Tapie, invité d’André Bercoff dans "Bercoff dans tous ses états” sur Sud Radio.


Il est parti le 3 octobre 2021, mais tout le monde se rappelle de lui. Bernard Tapie. Focus sur un homme hors normes avec sa belle-fille, Marie Griessinger.


Bernard Tapie, un homme de famille

Marie Griessinger, devenue Marie Tapie en épousant l’un des fils de l’homme d’affaires, a longtemps côtoyé Bernard Tapie de par des liens familiaux étroits. Elle livre sa relation avec cet homme, tantôt adoré, tantôt haï, dans un livre, Tapie comme Bernard, aux Presses de la Cité. "J’avais 17 ans quand j’ai connu mon mari, et Bernard. Cela fait une trentaine d’années maintenant. On n’était pas une pièce rapportée avec Bernard Tapie. Soit il vous aimait et il vous incluait dans son clan. Soit il ne vous aimait pas et vous ne faisiez même pas partie de sa vie" explique-t-elle sur Sud Radio.

Bernard Tapie est sorti de sa zone de confort depuis très longtemps. En empruntant des chemins de traverse, avec une personnalité hors normes. "Il dirigeait son clan comme un patriarche très présent. C’était un clan ultra soudé. Il ne vivait qu’à travers sa famille. C’était son socle, son pilier, c’était une bulle protectrice. C’était des années très sympathiques et familiales" ajoute Marie Griessinger au micro d’André Bercoff.


Une fanfare de défauts

"Je venais d’une famille qui n’aimait pas spécialement Bernard Tapie. Mes parents étaient plutôt de droite. Ils le trouvaient plutôt m’as tu vu. C’était un monde très différent du nôtre. J’ai grandi en Polynésie, là où j’ai rencontré mon mari. Cela les effrayait un peu. Mais mon père, qui était le plus récalcitrant, des années après, après l’avoir connu, était le premier à défendre Bernard Tapie dans les dîners" lance-t-elle également.

"J’ai eu le sentiment au premier abord de quelqu’un d’assez insupportable. On a eu des relations très tendues au départ. Après j’ai appris à le connaître. C’est un homme qui est comme une fanfare de défauts qui l’accompagnent partout. Une fois que l’on a passé cette croûte de défauts, on découvre quelqu’un de très humain, un père exemplaire et toujours disponible pour ses proches" conclut Marie Griessinger.

Cliquez ici pour écouter l’invité d’André Bercoff dans son intégralité en podcast.

Retrouvez “Le face à face” d’André Bercoff du lundi au jeudi  à 13h dans Bercoff dans tous ses états Sud Radio.
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