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Commission européenne : pour Virginie Joron, "il n’y a pas vraiment de changement"

La nouvelle Commission européenne est dévoilée. Pour en parler, Virginie Joron, députée européenne RN, était l’invitée d’André Bercoff mercredi 18 septembre, sur Sud Radio.

Virginie Joron, au sujet de la Commission européenne, invitée d’André Bercoff dans "Bercoff dans tous ses états” sur Sud Radio.
Virginie Joron, au sujet de la Commission européenne, invitée d’André Bercoff dans "Bercoff dans tous ses états” sur Sud Radio.


Ursula Van Der Leyen a été réélue à la tête de la Commission européenne. Retour sur une réélection qui divise avec Virginie Joron, députée européenne RN.


Commission européenne : des nominations prévues de longue date ?

Ursula Van Der Leyen a finalement été réélue à la tête de la Commission européenne. Elle a ensuite présenté les nouveaux membres de la Commission, en insistant notamment sur la parité, au détriment des sujets qui agitent l’Europe actuellement. Parmi ces nouveaux commissaires, Stéphane Séjourné, qui remplace Thierry Breton en tant que représentant français de la Commission européenne, en charge du marché unique et du numérique.

Une surprise, car Thierry Breton avait annoncé, jusqu’au dernier moment, qu’il sera candidat à sa réélection. "C’était dans les tuyaux depuis un moment" explique sur Sud Radio Virginie Joron, députée européenne RN, qui s’étonne elle-aussi du claquement de porte de dernière minute de Thierry Breton, pour laisser place à l’ancien ministre des Affaires étrangères d’Emmanuel Macron.


Une élection sans changements véritables

"Il n’y a pas vraiment de changement" précise Virginie Joron au sujet de la réélection d’Ursula Van Der Leyen, et de la nomination de la nouvelle Commission européenne. "Il y a un diagnostic qui a été posé par le rapport Draghi. On le connaît : effondrement de l’Union européenne, manque de compétitivité. C’est leur bilan. Tout ce que nous dénonçons depuis plusieurs années est mis en avant aujourd’hui" lance encore Virginie Joron.

Cette élection place Ursula Van Der Leyen dans une position encore plus solide. "Elle a obtenu beaucoup plus de suffrages qu’au précédent mandat, elle se sent renforcée. Elle ne voulait pas d’ombre dans son gouvernement de commissaires. Aussi elle a exclu ceux qui étaient un peu plus libres. Ursula Van Der Leyen défend ses intérêts" conclut Virginie Joron, précisant défendre de son côté les intérêts de l’Hexagone. "Nous sommes français avant d’être européens. Emmanuel Macron s’est encore couché devant Ursula Van Der Leyen. Et ça c’est critiquable".

Cliquez ici pour écouter l’invité d’André Bercoff dans son intégralité en podcast.

Retrouvez “Le face à face” d’André Bercoff du lundi au jeudi  à 13h dans Bercoff dans tous ses états Sud Radio.
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