Jean-Dominique Michel, anthropologue, auteur de Autopsie d'un désastre. Mensonges et corruption autour du Covid, éd. Résurgence, est l'invité du Face-à-face d'André Bercoff.
La pandémie de Covid-19 avait une "intensité moyenne comparable à ce qu'on connaît avec la grippe"
Jean-Dominique Michel l'affirme, dans la crise du Covid-19, les experts "se sont aperçus que ce qu'on nous avait dit au sujet de l'épidémie était faux." "Ça a pris du temps", mais on était sur une "intensité moyenne comparable à ce qu'on connaît année après année avec la grippe", "toutes les caractéristiques de ce virus, en termes épidémiologiques, elle était d'intensité faible à moyenne." "À partir de cette réalité très rassurante on a réussi à faire croire qu'au fond on était tous à risques quel que soit notre âge, ce qui était absolument faux en termes de statistiques. On a littéralement terrorisé la population, quand vous faites croire à quelqu'un qu'il est en danger de mort vous pouvez le manipuler."
"On a déjà en février 2020 tous les indicateurs qui nous permettent de ne pas paniquer, qu'est-ce qui a fait qu'on est parti dans une direction aussi insensée ? Qu'est-ce qui fait qu'en l'espace de quelques semaines on a invalidé la bonne science, avec ce bloc de tous les experts médiatiques qui ont adhéré à des choses qu'ils auraient dû savoir complétement insensées ?" Jean-Dominique Michel affirme que face à une épidémie, "il y a deux principes cardinaux : c'est laisser les médecins généralistes soigner les malades et laisser la société vivre le plus normalement possible." C'est ce qu'on fait la Norvège et la Suède qui "ont eu les meilleurs résultats de toute l'Europe." En revanche, le confinement, "on sait depuis des décennies que ça empire les choses, tous les pays qui ont confiné ont eu des pics et les pays qui n'ont pas confiné ont eu des courbes aplaties."
"La corruption est généralisée dans le domaine de la santé"
"L'industrie pharmaceutique a infiltré tous les centres décisionnaires, partout, notamment avec ce principe des portes tournantes qu'on connaît bien. Les gens de l'industrie viennent dans ces agences qui sont censées protéger la population et ouvrent des crédits. On est face à des sommes monumentales, tous nos systèmes de santé sont aujourd'hui captifs de ces intérêts privés." "La Commission européenne, en 2014, rappelle que la corruption est généralisée dans le domaine de la santé." "L'ANSM connaît des scandales à répétition, on essaie de rafistoler les choses mais tant que le système ne bouge pas il s'empire."
"On a tous été déchus d'une position d'honorabilité. Didier Raoult c'est le numéro 1 mondial de la microbiologie, c'est le Zidane ou le Messi de la microbiologie. Christian Perronne a dirigé la gestion des épidémies pendant douze ans." "Le ciblage a été très précis, pour les gens très compétents dans leur domaine on a fait croire qu'ils étaient devenus mégalomanes." Quant à ceux qui ont hurlé avec les loups pour décrédibiliser ceux qui sortaient du narratif autorisé sur le Covid-19 : "il y a des gens naïfs mais il y a aussi des gens qui touchent des millions de dollars pour enfumer les foules," "il y a quand même de l'escroquerie véreuse, des versements offshore."
Effets secondaires du vaccin : "il y a 2 à 5% des phénomènes qui sont rapportés"
Concernant les effets secondaires du vaccin contre le Covid-19, on sait actuellement que "sur 800 injections il y en a une qui déclenche un effet grave, il y a des vaccins qui ont été retirés il y a quelques années parce qu'il y avait un effet grave sur 10 000", "quand on fait un test sur quelques milliers de cas, quand il y a quelques décès on arrête. Là on a fait l'essai sur quelques milliards de personnes et il y a eu quelques millions de décès, donc on est bien sur la même échelle." Sans oublier que "il y a 2 à 5% des phénomènes qui sont rapportés." Il y a une "grosse résistance médiatico-politique pour reconnaître", dénonce Jean-Dominique Michel pour qui Olivier Véran est un "grand menteur devant l'Eternel." "Quand en janvier 2021 les autorités disent 'l'injection est un moyen sûr et efficace', il n'y a aucun moyen de le savoir." "Certaines doses sont toxiques et d'autres très peu toxiques selon le lot", mais il est aujourd'hui difficile d'évaluer précisément les conséquences néfastes de la vaccination. La surmortalité ? On observe "+25% sur des pays comme l'Angleterre, ou bien en Suisse, on peut supposer malheureusement qu'il y a un lien de cause à effet mais il faut rester prudent." Cette surmortalité peut en effet être également due aux retards dans les dépistages d'autres maladies, pris lors des confinements.
"On a rendu acceptable ce qui normalement est scandaleux, on a désorienté tous les repères d'une manière qui a été extrêmement efficace", explique Jean-Dominique Michel, citant notamment les médecins qui refusaient de soigner les non-vaccinés. Quant au masque, "même en salle d'opération ça ne protège pas contre la transmission, ça protège des fluides liquides", sans compter que "ça crée un état d'asphyxie." "On est dans une banalisation du mal, un président de la république peut dire 'ce ne sont plus des citoyens à part entière', et que ce soit devenu banal dans le paysage, honneur à tous ceux qui ont résisté." "Les deux signaux c'est que plus les gens sont injectés plus leur immunité s'effondre", sans oublier la "montée des turbo-cancers, notamment chez les jeunes, on est obligés d'avoir à l'esprit que ça peut avoir un lien avec la vaccination."
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