Pierre Chaillot publie un livre : Victimes des vaccins Covid 19, ce que révèlent les chiffres officiels (Éditions L'Artilleur).
Pierre Chaillot : "Si on avait un tant soit peu d'ordre de grandeur en tête, à aucun moment on ne pouvait avoir peur"
Pierre Chaillot explique s’être surtout penché sur les statistiques des décès. "J'ai commencé mes travaux en tant que statisticien, en m'intéressant à cette crise et en suivant de près l'évolution des décès en France depuis 2020. Pourquoi ? Parce que les décès sont quelque chose de statistiquement fiable. J’ai commencé en février 2020 : à l’époque, l'ensemble des médias ne parlaient que de ce nouveau virus tueur qui allait ravager l'humanité et qui avait démarré à faire des ravages en Chine. Les médias annonçaient que c'était l'hécatombe en Chine parce qu'il y avait 1.500 morts en un mois. Sur un pays d’un milliard et demi d'habitants…. Sachant que nous, en France, on a 2.500 morts tous les jours. Donc, si on avait 1.500 morts en un mois en Chine, ça voulait dire qu'il ne se passait rien."
Selon Pierre Chaillot, il n’est même pas certain que le Covid-19 avait occasionné une surmortalité. "En termes d'ordre de grandeur, si on veut dire qu'il se passe quelque chose de grave, il faut annoncer un chiffre qui est inhabituel par rapport à ce qu'on voit d'habitude. De la même manière, lorsqu'on a Monsieur Salomon, qui était DGS, et qui racontait tous les jours à la télévision ‘Aujourd'hui, 300 morts du Covid’… Mais qu'est-ce que c'est quand on a 2.500 morts dans la journée ? C'est trois cents morts de plus ? Si on avait un tant soit peu d'ordre de grandeur en tête, à aucun moment on ne pouvait avoir peur. Voilà, en tordant et en donnant aux gens une espèce d'histoire à raconter sur la base de chiffres, on parvient à raconter n'importe quoi. »
« Il serait temps de se poser des questions des effets néfastes qu'ont eus certaines des mesures publiques."
"Il serait temps de se poser des questions des effets néfastes qu'ont eus certaines des mesures publiques"
Mais ne dit-on pas que les chiffres ne mentent pas ? "On dit toujours que les chiffres ne mentent pas. Sauf que ça dépend comment on considère les chiffres, comment on les envisage", a répondu Pierre Chaillot.
Selon Pierre Chaillot, les décès pendant le plus fort de l’épidémie de Covid-19 ont été, somme toute, pas spécialement supérieurs à la période habituelle. "Mon premier travail a été de comptabiliser notamment les décès qu'il y a eu sur toute l'année 2020 : combien de gens sont décédés, à quelles périodes ils sont décédés, à quel âge. Pour constater que le résultat était extrêmement loin de la psychose qui a voulu être entretenue. Et qu'au final, sur l'année 2020, il y a un peu plus de morts que les années précédentes, qui sont des années de très faible mortalité. Et que les périodes où décèdent les gens, ça ne peut pas correspondre à un nouveau virus tueur qui ravageait l'humanité. Et qu’il serait quand même temps de se poser des questions des effets néfastes qu'ont eus certaines des mesures publiques qui ont été mises en place, notamment les confinements stricts, l'abandon des soins, le recours à du palliatif en lieu et place des médicaments habituels, etc."
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