Les mots sont forts. Le ton sans appel. Depuis le début de la crise du Covid-19, nombreuses sont les personnes issues de différents secteurs de la société civile, qui n’ont pas hésité à critiquer ouvertement la gestion de la pandémie par l’État. Mesures incohérentes, privations de libertés, climat de peur. Les griefs ne manquent pas. Pour en parler, André Bercoff reçoit Denis Jacquet, un entrepreneur vivant aux États-Unis, qui dresse sur Sud Radio un parallèle surprenant entre les deux pays dans la gestion de cette crise.
Covid-19 : l'exemple américain
Pour beaucoup, les conséquences d’un tel contexte sur l’économie française sont importantes. Et cela en dépit des nombreuses mesures d’aides instaurées par les pouvoirs publics au nom du désormais célèbre "quoi qu’il en coûte". C’est notamment l’avis de Denis Jacquet. Cet entrepreneur ne mâche pas ses mots à ce sujet, dans son livre Covid : le début de la peur, la fin d'une démocratie : Quand le politique utilise les discours anxiogènes pour voler nos libertés, publié aux éditions Eyrolles.
Denis Jacquet vit aujourd’hui aux États-Unis. Très remonté contre les pouvoirs français dans le cadre de la gestion de la pandémie de Covid-19, il dresse sur Sud Radio un parallèle surprenant entre l’Hexagone et le pays de l’Oncle Sam. "Aux États-Unis, on a une configuration qui est la suivante : les débats qui ont eu lieu dans le monde entier se sont déroulés dans un seul pays. On a tout et son contraire. Aux États-Unis, le président apparaît comme le président le plus puissant du monde, mais qui n’est pas si puissant que ça. On a 50 États qui font ce qu’ils veulent. Ce qui a provoqué un schisme entre démocrates et républicains. Les démocrates ont voulu perfuser, surtaxer, et faire peur. Et les républicains, qui ont privilégié ceux qui sont vivants et qui vont continuer à vivre", explique-t-il.
La naissance de deux Amériques que tout oppose
Une situation qui a fait naître finalement deux Amériques, dont "une Amérique à la croissance insolente, comme le Texas ou encore la Floride", lance Denis Jacquet, des États qui avaient été beaucoup moins restrictifs en matière de lutte contre le coronavirus. "On a deux politiques différentes, et les conséquences économiques sont exactement les mêmes. Par exemple, New York est déprimé. On a voulu nous persuader que le confinement était la solution", ajoute l’entrepreneur qui vit aujourd’hui en Floride.
Denis Jacquet précise que la situation s’améliore lentement, notamment à New-York, dans les États ayant subi les mesures les plus dures en matière de risques sanitaires. Il ne peut néanmoins que constater les conséquences économiques de ces décisions politiques prises pour lutter contre un virus ayant tué "0,3%" de la population mondiale. Ce qui donne matière à relativiser.
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