L’enfer est pavé de bonnes intentions, et celles de l’OMS, à l’origine, n’ont rien de critiquables. Mais dans le fond, comment fonctionne ce ministère mondial de la santé ? Dans quel but ? La santé publique, ou autre chose ?
L’OMS, des intention louables, au départ
"L’OMS arrive juste après la Seconde guerre mondiale. C’est l’une des grandes organisations internationales, qui dans un élan de solidarité, prend acte du fait qu’il existe des disparités de développement très importantes selon les pays. Que de nombreuses populations n’ont pas accès à une santé de qualité. Et donc on décide de créer cette organisation, pour partager les bonnes pratiques, les connaissances, les protocoles, les statistiques. C’est une oeuvre de fraternité universelle", explique Jean-Frédéric Poisson sur Sud Radio.
"Mais ça dérape vite", précise-t-il également. "Dans un monde en reconstruction, certains esprits estiment qu’il y a un gâteau à partager, que ce gâteau ne peut pas grossir, et qu’il faut donc qu’il y ait moins de convives. Et donc au lieu de se poser la question du développement économique, on va se demander comment contrôler la croissance de la population. Et très vite, l’OMS va s’engager dans des campagnes massives de contrôle de la population", ajoute-t-il.
Une modification de la définition de la santé
Dans les années 90, l’OMS en arrive même à modifier la définition de la santé. "L’OMS va inscrire dans sa constitution que la santé est ce qui ressemble au bien-être global. C’est tout ce qui fait que vous allez bien dans votre tête, dans votre corps et dans votre vie en réalité. On peut considérer cela au sens large. Quand l’OMS met ça dans sa constitution, c’est qu’elle se donne le droit d’intervenir dans tous ces champs de l’existence. Et petit à petit, elle se donne des pouvoirs supplémentaires, s’invite dans beaucoup de politiques publiques. Au nom de la santé, on s’occupe de tout", lance l’ancien député.
Les États finissent donc progressivement par abandonner leurs politiques publiques. Avec le grand tournant, les années 2020, et la crise du Covid. À ce moment-là, il n’y a plus de frontières, plus de gouvernements, plus de protection des données personnelles de santé, plus de liberté médicale et des médecins aux ordres d'une organisation dont même le financement à de quoi inquiéter. Vous avez dit dérive ?
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