Pourquoi il faut sortir de l’Europe. Trente ans après le traité de Maastricht, Alain Falento explique dans son dernier livre, Frexit : tout va bien se passer, pourquoi il est nécessaire de quitter cette organisation. Et quelles sont les raisons qui devraient nous pousser à le faire.
L’Europe, une machine à grignoter de la souveraineté
La supériorité des traités et lois européens ont une supériorité sur le droit français depuis des années. Depuis 1958 très précisément. "Nous devons une soumission totale à l’Union européenne. Vous avez les compétences exclusives de l’Union européenne. Quasiment tout, que ce soit la diplomatie, l’immigration, etc. Plus rien n’est de notre compétence en réalité. On peut voter au hasard aujourd’hui, cela ne changera rien. Nos gouvernants ne sont plus des gouvernants, ils sont des intermittents du spectacle", explique Alain Falento sur Sud Radio.
Pour ce dernier, les candidats aux élections nationales, les législatives par exemple, "s’étripent sur des sujets secondaires pour éviter les vrais sujets. Tout cela car ils ont peur d’apparaître devant le peuple et d’avouer qu’ils n’ont plus d’emprise sur la réalité. Ce serait vraiment terrible". Depuis 1958, l’Europe a été construite par Jean Monnet dans un objectif bien précis : la destruction des États-nations. D’après lui, le nationalisme était responsable des guerres. D’où cette volonté, rappelle Alain Falento.
Une entité faible de l’extérieur, sûre de sa force à l’intérieur
"On a perdu la main après Lisbonne. Après Schengen et Lisbonne, nous avons perdu le contrôle sur ce qui nous est le plus cher : nos frontières. Et si on ajoute à cela la perte de frapper la monnaie, la France n’est plus un pays, pour citer Marie-France Garraud", estime Alain Falento. Ce dernier de rappeler qu’en Europe, "le pouvoir se trouve à la Commission. Le Parlement européen n’a de parlement que le nom".
"L’Europe est une entité faible de l’extérieur. D’autant plus faible qu’elle est avide de puissance sur ses populations internes. Depuis le Covid, ils sont sûrs de quelque chose : la coercition n’a pas de limites. Et a chaque élargissement, on réduit la capacité des États à agir sur la Commission européenne. Tout est opportunité pour réduire un peu plus la souveraineté des États", conclut Alain Falento.
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