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Islam radical : cachez ces femmes que l’on ne saurait voir

La radicalisation féminine dans l’islam ? Pour en parler, l’avocate franco-libanaise Louise El Yafi était l’invitée d’André Bercoff mercredi 16 octobre sur Sud Radio, pour son livre La femme est un islamiste comme les autres, publié aux éditions du Cerf.

Louise El Yafi, sur les femmes radicalisées, invitée d’André Bercoff dans "Bercoff dans tous ses états” sur Sud Radio.
Louise El Yafi, sur les femmes radicalisées, invitée d’André Bercoff dans "Bercoff dans tous ses états” sur Sud Radio.


Dans l’islamise radical, comme dans l’islamise politique, la femme peut aussi être l’avenir de l’homme. Illustration avec une enquête de l’avocate franco-libanaise, Louise El Yafi.


Islamisme radical : une question d’égalité hommes-femmes ?

Quel rôle jouent les femmes dans l’islam radical ? C’est la question que s’est posée Louise El Yafi, une avocate franco-libanaise, dans une enquête publiée aux éditions du Cerf sous le titre La femme est un islamiste comme un autre. "C’est une question d’égalité. La femme peut être aussi radicale qu’un homme" explique-t-elle au micro d’André Bercoff sur Sud Radio.

Pour Louise El Yafi, le déclic en France se fait en 2016. "Vous avez un commando féminin constitué de quatre jeunes femmes, qui se connaissaient depuis quelques semaines, et qui veulent faire exploser une voiture aux abords de Notre Dame de Paris. Heureusement, très mal entraînées, elles confondent essence et diesel. Elles se retrouvent devant le juge. Et tout le monde se dit que l’on a manqué quelque chose" lance-t-elle également.


Radicalisation féminine : un avant et après 2016

"Avant 2016, on considère que la femme peut être soeur d’islamiste, femme d’islamiste. Mais pas islamiste elle-même. Et on découvre en 2016 que la femme est capable d’autonomie dans sa propre radicalisation. Avant 2016, elles étaient interpellées pour glaner des renseignements sur les hommes, et on les relâchait. C’était l’opinion de ceux qui étaient décisionnaires. Il n’y avait aucun dossier ouvert sur ces femmes. Après 2016, on réalise que l’on a manqué 50% du problème. On les interpelle, on rouvre les dossiers. Et on va en faire quelque chose" précise Louise El Yafi.

On est passé, dans le cadre du terrorisme jihadistes, de 3% de femmes incarcérées à 24% aujourd’hui. "En terme de terrorisme jihadiste, elles ne sont pas majoritaires mais elles représentent un quart de la population incarcérée. Les faits sont là. On avait tout sous les yeux et on a choisi de ne rien voir" conclut Louise El Yafi.

Cliquez ici pour écouter l’invité d’André Bercoff dans son intégralité en podcast.

Retrouvez “Le face à face” d’André Bercoff du lundi au jeudi  à 13h dans Bercoff dans tous ses états Sud Radio.
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