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Jacques Myard : "Il faut retrouver le sens de l’intérêt général"

Par Jean Baptiste Giraud

Jacques Myard, maire (LR) de Maisons-Laffitte, était l'invité d’André Bercoff sur Sud Radio le jeudi 7 novembre 2023 dans "Bercoff dans tous ses états".

Jacques Myard
Jacques Myard, invité d’André Bercoff dans "Bercoff dans tous ses états” sur Sud Radio.

Jacques Myard est auteur du livre "Bye Bye démocratie" (Éditions Lafont Presse).

 

Jacques Myard : "On a un président oxymore"

Selon André Bercoff, Élisabeth Borne "fait le 49.3 comme on petit-déjeune". Pourquoi les Français y sont-ils résignés ? "On est dans une société consumériste où l’individualisme prime sur l’intérêt général. Il faut retrouver le sens de l’intérêt général. Ça se crée, ça s’enseigne, ça se reprend. Il faut que les services publics fonctionnent, il faut que les gens se sentent adhérer à l’intérêt général. Il faut à la fois la volonté d’enseigner ce qu’est la France, c’est un combat culturel. Mais il faut aussi prendre des sanctions contre ceux qui dévient et qui remettent en cause l’unité nationale", a répondu Jacques Myard.

 


Les Français ont-ils toujours autant confiance en leur maire ? "La confiance des administrés est là à une condition : la cohérence de l’action. J’ai toujours eu les mêmes convictions, j’ai toujours fait les mêmes analyses pour ma ville, et j’ai toujours conduit la même politique. C’est une question de cohérence de l’action. Nombre de concitoyens vont me dire : 'on n’est pas toujours d’accord avec lui, mais la ville est correctement gérée, et il a toujours agi de la même façon'. Et c’est ça qui est une force. C’est ce qui doit aussi être la force de la politique nationale : la cohérence du projet. On a un président oxymore : aujourd’hui il dit une chose, et demain il dit son contraire. C’est absolument incroyable. Que les Français aient pu lui faire confiance une deuxième fois, ça tient essentiellement à la manière dont a été fait le débat politique avec Marine Le Pen", a répondu Jacques Myard.

"Nous avons trop de consultations électorales"

A-t-on les politiques qu’on mérite ? "Oui. À un moment, il faut dire : ‘sire, ça ne va plus’. Ce qui s’est passé lors de ces deux quinquennats, c’est un mépris pour les corps constitués. [Emmanuel Macron] a rabaissé le parlement. Rappelez-vous : la commission d’enquête parlementaire sur l’affaire Benalla s’est arrêtée sur ordre de l’Élysée. C’est inadmissible", a estimé Jacques Myard.

 


Et notre Constitution, est-elle toujours adaptée ? "Il ne faut pas mettre par terre cette constitution qui a fait ses preuves, qui est extrêmement forte. Mais là où il y a un problème, c’est qu’il y a trop de consultations : nous avons 7 consultations électorales. Il y a la présidence, l’Assemblée nationale, le Sénat, les communales, les régionales… À mon avis, il faut réduire. Même Giscard d’Estaing avait considéré que l‘élection du parlement au suffrage universel était une faute. Il est revenu là-dessus", a répondu Jacques Myard.


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