Selon Jean-Dominique Michel, lorsque le Covid-19 est arrivé, les scientifiques avaient reçu l’ordre de trouver les formules les plus paniquantes pour la population.
Jean-Dominique Michel : "Il y a eu la fameuse répétition générale de 2009 avec la grippe H1N1"
“Cela faisait une décennie que je m’intéressais à la corruption dans le système de santé, qui est un serpent des mers. Tout le monde sait que ça existe, que c’est énorme, que ça influence la configuration entière du système… Sauf quand il y a une crise qui permet à la pharma de faire un maximum de pognon. Là, tout le monde l’oublie, et ceux qui se permettent de le rappeler se font traiter de complotistes. J’avais toute cette matière documentaire à disposition en me disant : 'mais qu’est-ce que j’en fais ?'. Quand le Covid est arrivé, j’ai eu à la fois les outils pour comprendre que ce qu’on nous disait était faux, que la gestion était à l’envers du bon sens. Mais aussi ceux qui organisaient, de manière souterraine, ce qu’ils présentaient comme étant raisonnable, alors que ça ne l’était pas du tout… Du coup, j’ai eu plusieurs préparations qui m’ont aguerri pour pouvoir assez vite comprendre de quoi il s’agissait.
Des épidémies, historiquement, il y en a déjà eu un certain nombre. Il y a eu la fameuse répétition générale de 2009 avec la grippe H1N1. Ça s’est éteint assez vite, par contre ça a permis d’identifier tout ce qui avait dysfonctionné. On est parvenus à entretenir la terreur. Je rappelle qu’en Angleterre et en Allemagne, des groupes de scientifiques avaient reçu du gouvernement le mandat de trouver les verbalisations les plus paniquantes pour la population. Qui ne respectaient plus les réalités épidémiologiques. Du coup, on a mis complètement en échec les bonnes réponses sanitaires."
"Il y a eu une militarisation de l'information"
"On a mis complètement en échec les bonnes réponses sanitaires. Ça, c'est acquis, c’est le premier livre. Après, comment est-ce que ça a pu se produire ? Et en fait, on voit deux motifs principaux. D'abord, c'est que les personnes en charge de la chambre de santé ont fait n'importe quoi. D'où les interpellations de Raoult et Perronne, qui les rappelaient. Mais ce n'est pas du tout comme ça qu'on gère une épidémie. Mais après, dans une situation comme ça, où il y a une erreur ou un problème qui se pose, vous avez les médias qui interviennent en disant : ‘Qu'en est-il? Ouvrons le débat sur ces questions’. Et puis vous avez la classe politique qui dit : ‘Il faut un débat politique autour de ce qu'on est en train de faire’. Et tout ça a été annihilé par une réponse militaire d'une part (conseil militaire à l'Élysée, secret défense). Et puis par une militarisation de l'information. C'est-à-dire que l'entier de l'écosystème médiatique a agi comme un instrument de propagande au service de la dérive totalitaire, en interdisant qu'il y ait un débat ou des questionnements. Y compris au niveau universitaire.
À partir de mars 2020 on dit : ‘Le débat est interdit. Toute personne qui n'est pas d'accord avec les autorités est un dangereux séditieux qu'il faut mettre hors d'état de nuire et éventuellement licencier pour qu'il ne puisse pas continuer à parler’. Enfin, qui d'entre nous aurait pu imaginer ça en 2019 ? Mais c'est littéralement ce qui a été mis en œuvre. Ce que je documente dans le livre, c'est comment tout ça n'est pas sorti de nulle part. Ça a été très soigneusement préparé. Ça a été une opération militaire à l'échelle de l'Occident. Il y a eu des répétitions générales, comme on l'a vu. Et donc, le jour venu, tout le monde était prêt en ordre de marche. Et il y a un rideau de fer qui est tombé sur l'Occident, auquel moi, en tout cas, je ne m'attendais pas", a déclaré Jean-Dominique Michel.