La boîte de nuit du Jarl, à Rennes, vient d’être fermée pour un mois par la préfecture de Rennes. Pourquoi une telle décision ? On en parle avec le directeur du 1988 Live Club.
Le Jarl, la passion pour les humains
Le Jarl fait partie de ceux qui vivent la réalité d’une certaine France. La France Orange mécanique. Pour cela, il écope aujourd’hui d’un mois de fermeture administrative, pour sa boîte de nuit, le 1988 Live Club, par la préfecture de Rennes. Des arts martiaux au monde de la nuit. Il revient sur Sud Radio sur un parcours hors normes. "Une enfance un peu compliquée. Dans ma façon de me protéger, j’ai compris que cela passerait par un moyen de défense personnel. C’était une bulle. C’était un moyen de me réfugier. Je n’ai jamais arrêté" explique-t-il sur Sud Radio.
Le service militaire vient ensuite. "J’ai compris très jeune, qu’ensemble, on était beaucoup plus forts. Et j’ai essayé de comprendre ce qui se passait chez les humains. Je suis un passionné des humains. Tout ce que je fais, se fait sur le rapport de la compréhension. J’ai toujours fait en sorte de comprendre le comportement de la personne que j’ai en face de moi, pour essayer d’y répondre. Ce n’est pas un constat bête et sans réflexion" ajoute le Jarl au micro d’André Bercoff.
Rencontre avec la France de l’insécurité
Dans son dernier établissement de nuit, le Jarl a mis en place, dans ce quartier de Rennes, une véritable stratégie de la sécurité, face à une certaine réalité mêlée de violence, de points de deals etc. "Les grandes places de Rennes sont des endroits très compliqués aujourd’hui. Beaucoup de mineurs non accompagnés, de dealers. La dalle du colombier était un lieu important de passage pour eux. C’était un des meilleurs endroits stratégiques pour le business. C’était, parce que ça ne l’est plus" lance le directeur de la boîte de nuit.
Sa boîte de nuit ferme aujourd'hui pour une durée d'un mois, pour des évènements violents auxquels le Jarl a été mêlé. La violence, cela faisait pourtant des années qu’il vivait dedans, et qu’il tente de faire respecter certaines règles, pour la sécurité de tous. Et cela dans le plus grand silence. "Dans les années 2000 j’avais une histoire de dingue à raconter par an. En 2025, j’ai trois histoires de dingue à raconter par week end" conclut-il. Ça va mal finir…
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