Le désenfantement concerne chaque année 370.000 enfants. Des individus placés par l’Aide sociale à l’enfance, qui subissent parfois abus et violences, dans un cadre pourtant bien légal. Des histoires de souffrance.
Le désenfantement, une douleur inqualifiable
Il y a quelques années, Laetitia Deschamps écrivait déjà un livre intitulé La vie en miettes. Quelques mots qui résument malheureusement trop souvent la situation de ces milliers d’enfants placés chaque année par l’Aide sociale à l’enfance. Et dont l’auteur raconte la vie, de nouveau, dans son dernier livre Le désenfantement, une affaire d’Etat, publié aux éditions Le Lys Bleu. Des enfants parfois victimes d’abus à l’origine de nombreuses souffrances.
Pour Eva, témoin du livre de Laetitia Deschamps, "c’est un sujet que l’on veut taire depuis trop longtemps. C’est une tragédie humaine, une situation de souffrance. Cette douleur est inqualifiable. Elle est même innommable. C’est une violence psychologique. Le psychologique et l’émotionnel sont dévastateurs. Cela ravage des familles entières, le futur de l’enfant, et la dignité même d’un parent. On vous nie le droit à votre enfant".
Une omerta délibérée
"C’est une omerta délibérée. Il y a un système judiciaire qui existe. Et il est de plus en plus souvent sur le banc des accusés. L’agresseur est cautionné et la victime est tournée en bourreau. Le rôle d’une justice est de déterminer quel est le parent défaillant, violent, incestueux" ajoute-t-elle sur Sud Radio. "Le parent défaillant, généralement violent, attribue aux autres ses propres actes. Cela devient un psychopathe. Au moment de la séparation, il se vengera. Sur l’enfant" précise Eva.
"Quand un juge prive un parent de voir totalement son enfant, il démet totalement le parent de ses droits envers son enfant. Il y a un déni de justice. Comment peut-on considérer qu’il y ait en France 200.000 femmes folles, maltraitantes ? On ne les accuse pas de maltraitance. On parle d’un conflit familial. Et selon la prédisposition d’un juge aux affaires familiales, on va décider si l’enfant est placé, ou remis au père maltraitant" conclut-elle sur Sud Radio.
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