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Législatives : "le cri d’une bonne partie des Français"

Henri Guaino, sur les législatives, invité d’André Bercoff dans "Bercoff dans tous ses états” sur Sud Radio.

Henri Guaino, invité d’André Bercoff dans "Bercoff dans tous ses états” sur Sud Radio.
Henri Guaino, invité d’André Bercoff dans "Bercoff dans tous ses états” sur Sud Radio.

Le clivage politique est de plus en plus fort. Les élections législatives actuelles peuvent en témoigner. Pour en parler, Henri Guaino était l’invité d’André Bercoff sur Sud Radio, mercredi 3 juillet.

Législatives : "personne ne parle des Français"

Pour Henri Guaino, les manœuvres politiques auxquelles nous assistons entre ces deux tours des élections législatives sont assez typiques de ce genre de scrutin. "Simplement il y a des périodes ou des circonstances qui font qu’elles sont moins supportables qu’à d’autres. Je pense que c’est le cas. Les partis se parlent entre eux. Les politiciens se parlent entre eux, font leurs affaires. Et personne ne parle des Français. Personne ne se demande ce que nous disent les résultats des européennes et du premier tour des législatives" analyse-t-il sur Sud Radio.

"Il y a dans cela le cri d’une bonne partie des Français, adressé à ceux qui dirigent, au système. C’est un cri qui veut dire, nous sommes là, nous voulons vivre et vous ne répondez pas à nos attentes. Au lieu de répondre, on assiste aux habituelles manoeuvres de la politique. Elles ne sont pas anormales, mais en occultant tout le reste, elles posent quand même un vrai problème" ajoute l’ancien conseiller de Nicolas Sarkozy.

"La démocratie implique un vote éclairé"

"Le contexte démontre une radicalisation. Pour comprendre ce qu’il se passe, il faut regarder la société. Elle est totalement occultée. La dernière élection présidentielle s’est faite sans choix politique réel. Une partie des Français s’est sentie piégée. Les législatives d’après présidentielle n’ont pas dégagé de majorité absolue. Et juste après les européennes, on va vers un troisième rendez-vous démocratique manqué. Il n’y a pas de vrai débat" lance Henri Guaino.

"La démocratie suppose un vote éclairé. Pendant un temps, on débat, on discute, puis on fait un choix. Là c’est un choix qui intervient sans véritable débat. Il est enraciné dans les passions les plus violentes. Evidemment cela donnera un résultat qu’il faudra bien respecter. Mais la légitimité du pouvoir qui sortira des urnes ne sera pas la même qu’après un débat serein, un débat qui prend son temps" conclut-il sur Sud Radio.

Cliquez ici pour écouter l’invité d’André Bercoff dans son intégralité en podcast.

Retrouvez “Le face à face” d’André Bercoff du lundi au jeudi  à 13h dans Bercoff dans tous ses états Sud Radio.
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