La vérité vous rendra libre. Empruntant cette phrase à l’évangéliste Jean, l’économiste Charles Gave a voulu dans son dernier livre, reprendre l’histoire de ces 40 dernières années. Il fait le point sur Sud Radio.
Histoire : "on confie la résolution des crises à ceux qui les ont créées"
"La vérité vous rendra libre. C’est une phrase de St Jean. Une société qui vit dans le mensonge ne peut pas ne pas mal tourner. Il faut retourner ce qui n’est pas vrai" explique Charles Gave au sujet de son dernier livre, un livre de combat, La Vérité vous rendra libre: L'histoire des quarante dernières années revue et corrigée par Charles Gave aux éditions Idées en liberté. Dans ce livre, Charles Gave publie plusieurs chroniques, assorties de commentaires.
Parmi les thèmes abordés, la crise économique, le Covid et la guerre. "Il s’agit de la même crise. À chaque fois, il n’y a pas de débat sur les causes de la crise. On confie la résolution des crises à ceux qui les ont créées. Ce qui ne marche jamais. Et quand on discute des solutions, on est annihilé, on ne vous permet pas de parler. Et si vous arrivez à passer, vous finissez dans la case extrême droite. Une espèce de classe, les mondialistes, a pris le pouvoir. Et lorsque la réalité se heurte aux préjugés de cette classe, on élimine la réalité, et ses partisans" ajoute-t-il sur Sud Radio.
Un régime d’autistes
"Nous sommes dans un régime d’autistes. Il y a une censure. On empêche les gens qui ne sont pas d’accord avec la thèse officielle. Vous avez l’information officielle, et toute une série d’informations en-dessous, avec des bonnes et des moins bonnes. Il n’y a plus le travail de vérification fait autrefois par les journalistes" lance l’économiste au sujet de la pensée unique. "Chaque fois nos dirigeants se couchent avec une rapidité qui met en lumière leur capacité à défendre leurs intérêts plutôt que notre pays" écrit-il notamment à ce sujet dans son dernier livre.
"Plus personne ne parle aux Français. Aujourd’hui, il y a un espèce de langage vide, robotique. Ce langage vide, c’est celui que l’on destine aux Français. Les gens ont l’impression que l’on se fout d’eux" lance Charles Gave. Le tout grâce à un narratif officiel qui traduit une idée fondamentale : "ces gars pensent qu’il y a eux, les surhommes, et nous, les crétins. Ils sont tous malthusiens, et veulent nous faire vivre dans une société de contrainte et de peur".