Marc Gotti s'attache à étudier l'obligation vaccinale contre le Covid-19 du point de vue du droit. "La situation appelle énormément d’observations de notre part. Parmi les juristes, les avocats, les professeurs, les docteurs en droit, nous sommes nombreux à nous tirer les cheveux. Jamais on n’aurait cru cela possible. La question qui se cache derrière tout ça, c’est : 'sommes-nous dans un réel État de droit ?'", a-t-il déclaré au micro d'André Bercoff.
Marc Gotti : "Dans le circuit normal, il n’y a aucune protection qui vous est accordée"
"Les obligations légales de vaccination ont été faites sur des produits qui sont toujours en essai clinique. Cela n’a été validé par personne sauf Olivier Véran lui-même qui, de mémoire, avait dit que les premières données de la phase 3 étaient disponibles. Circulez, il n’y a rien à voir ! Bien sûr, cela n’existait pas, sauf dans son cerveau à lui, fertile. Les essais cliniques se poursuivent, les dates ne sont pas encore arrivées à échéance. Pour Pfizer, c’est mai 2023. Et en fonction du rapport d’étude, ça peut aller jusqu’à décembre 2023. Or, ce qui enlève le caractère expérimental à un médicament, c’est la fin des essais cliniques et pas autre chose. Il y a une directive européenne qui dit que, dans le cadre d’essais cliniques, un produit qui aurait reçu une autorisation conditionnelle de mise sur le marché, est toujours considéré comme un médicament expérimental.
🗣️@MarcGotti3, membre du collectif les "300" : "La situation des vaccins contre le #Covid19 au niveau planétaire est juridiquement de la folie. Les obligations légales de vaccination ont été faites sur des vaccins en expérimentation !"
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C’est bizarre que, dans le cadre d’essais cliniques, les gens prennent ces produits de manière volontaire, avec des formulaires, mais que dans le même temps, dans le circuit normal, il n’y a pas tout ça, il n’y a aucune protection qui vous est accordée. Et la protection dont je parle, c’est votre consentement. Quand vous êtes participant à un essai clinique, il faut votre consentement. Or, vous avez une obligation vaccinale légale pour les médecins, les policiers, les pompiers et les militaires. Si les protections associées aux essais cliniques ne s’appliquent pas à la population générale, nous sommes dans une rupture de logique fondamentale", a déclaré Marc Gotti.
"Les vaccins contre le Covid-19 auraient provoqué 63 millions de cas d’effets secondaires"
"Il existe une jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme, d’avril 2021, sur l’obligation vaccinale, qui donne les critères aux États démocratiques pour qu’ils puissent valider une obligation légale de vaccination sur leur population. Même si les produits contre le Covid-19 n’étaient pas expérimentaux, il vous faut un consensus général sur l’efficacité de ces vaccins. Là, on a un petit problème sur ce consensus. Ensuite, il faut que l’objection de conscience soit reconnue. Après, les contre-indications doivent être appréciées au cas par cas.
🗣️@MarcGotti3 : "Pour faire valider une obligation légale de vaccination à sa population, il faut respecter la jurisprudence européenne Vavricka. La France n'a pas respecté tous les points de cette jurisprudence ce qui est grave."
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Et enfin, les cas graves doivent être pris en compte. Le 1er décembre 2022, l’OMS recensait 4.743.787 effets secondaires. Donc, c’est le sommet de l’iceberg puisque tout le monde sait que ça ne représente au maximum 10% des cas réels. Certains disent même que c’est 5% voire 1%. Mais, pour faire plaisir à tout le monde, prenons une moyenne : 7,5% des cas réels. Il faut donc multiplier tous les cas de pharmacovigilance que vous voyez dans le rapport de l’OMS par 13,33. Ça nous donnerait alors 63.226.622 cas d’effets secondaires. Et quand on sait qu’un quart des effets secondaires sont graves, ça nous donne 16 millions", a poursuivi Marc Gotti.
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