De la diversité au séparatisme, il n’y a qu’un pas. Sous prétexte de bonnes intentions, avons-nous mis en danger l’unité de la France ? Comment les minorités en profitent-elles ? Réponse avec Driss Ghali, essayiste et spécialiste en relations internationales.
Ces minorités qui donnent le ton
Il y a un éléphant dans la salle. Et comme toujours, on ne le voit pas. Cet éléphant, c’est ce peuple diasporique qui s’installe en France, et qui, même s’il représente des minorités, finit par donner le ton. Voila le constat de Driss Ghali. "Ces minorités sont dynamiques démographiquement. Elles portent leurs revendications dans les médias. Voila pourquoi elles donnent le la. Il vaut mieux être islamiste que de droite en France" explique l’essayiste et spécialiste en relations internationales.
"Organiser la coexistence de ces minorités, c’est le boulot politique de demain. En attendant, ce peuple se met en place. Il est alimenté par deux affluents : africain subsaharien noir et arabe. Des peuples attirés par Nike et le Hijab. Les politiciens, par ignorance, ne comprennent plus rien à ce qui se passe" ajoute celui qui explique sur Sud Radio que c’est ici la civilisation qui est en jeu. "En France, on joue avec le feu. On met en coexistence des personnes qui n’ont rien à se dire car elles n’ont rien en commun" lance-t-il.
Trois corps malades en France
"La France est malade. Et elle n’a pas eu besoin des immigrés pour tomber malade. Elle veut mourir, elle a accompli sa mission historique. Elle a créé l’égalité, elle a mis en place la démocratie. Tout cela sans religion. Elle a tout prouvé. Et c’est dommage que les Français ne s’aiment plus. A côté de la maladie française, vous avez la civilisation maghrébine qui fait beaucoup avec rien du tout. Et enfin, l’Afrique subsaharienne, en état de sidération. Ces trois corps malades sont en France et on dit que cela peut bien se passer. Cela ne peut pas bien se passer" estime Driss Ghali.
"Il y a une physique des êtres humains. Quand l’être humain arrive seul en France, il a toutes les raisons de s’assimiler. Quand une famille arrive, elle en a. Mais quand un village entier se transfère en France, il y a moins de raisons de s’assimiler. On atteint une masse critique" conclut l’auteur de "Français, ouvrez les yeux !" (éd. de l'Artilleur) et "Une contre-histoire de la colonisation française" (éd. Jean-Cyrille Godefroy).
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