L’OMS n’est plus ce qu’elle était. Elle est désormais contrôlée par des intérêts privés. C’est ce qu’estime le professeur Christian Perronne, sur Sud Radio. D’ici le début du mois de juin, l’OMS se penchera sur un traité au sujet des pandémies qui pourrait lui donner des pouvoirs "exorbitants".
L’OMS, une organisation sous contrôle
"L’OMS, je l’ai bien connue. Elle a été créée après la Seconde guerre mondiale. C’était une très belle initiative pour protéger les populations du monde, par des actions de qualité pour la santé publique. L’OMS a joué ce rôle pendant longtemps et le financement venait uniquement des États. Chaque État payait une cotisation. Depuis une vingtaine d’années, Bill Gates a racheté l’OMS, et ensuite GAVI, qui appartient à Bill Gates. Les cotisations des États sont devenues totalement secondaires. Cela a sauvé l’OMS de la ruine, mais d’un autre côté, elle est totalement sous contrôle", explique le professeur Christian Perronne, médecin, professeur des universités, praticien hospitalier spécialiste des pathologies tropicales sur Sud Radio.
"Il est clair, aujourd’hui, que l’OMS est totalement infiltrée par des groupes privés", ajoute-t-il au micro d’André Bercoff. Et le traité qui pointe son nez en est un bon exemple. "Il y a des États qui accepteraient que le directeur général de l’OMS ait les pleins pouvoirs sur le monde entier. Emmanuel Macron a toujours applaudi des deux mains cette idée. Le directeur général de l’OMS, tout seul dans son bureau, pourrait ainsi décréter l’état de pandémie, et les mesures à prendre. D’autant plus qu’une pandémie peut aujourd’hui se décréter avec aucun mort", lance le professeur Christian Perronne.
La porte ouverte à des mesures liberticides ?
En toile de fond, bien évidemment, des mesures liberticides pouvant être imposées au monde entier, sans le moindre contrôle. Car il faut dire que le souvenir du Covid est encore bien présent dans les esprits. Ce qui fait froid dans le dos du professeur Perronne, qui voit une porte ouverte pour les laboratoires pharmaceutiques, qui pourront écouler des "supers vaccins géniaux expérimentaux conçus en trois mois". Et les chefs d’État ne pourront rien faire, si ce n’est renvoyer la balle à l’OMS, dont ils auront ratifié le traité.
Aujourd’hui, les seuls États à poser ouvertement des questions sont les États-Unis, l’Allemagne et l’Angleterre. Car en France, la chape de plomb fait son travail. "L’Allemagne est un État fédéral où chaque land a son propre ministère de la Santé. Les Allemands sont plus résistants dans l’âme que les Français. Pour la Grande-Bretagne, c’est le seul pays qui donne depuis le départ les chiffres de la mortalité en fonction du statut vaccinal. Quand on cache les données, comme en France, c’est qu’on n’a pas la conscience tranquille", conclut-il.
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