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"Il n'y a pas de corpus scientifique qui prouve l'efficacité des vaccins"

Par Adélaïde Motte

Covid-19, vaccins : André Bercoff en parle sur Sud Radio le 17 janvier 2024.

vaccins
Hélène Banoun invitée d’André Bercoff dans "Bercoff dans tous ses états” sur Sud Radio.

Hélène Banoun, pharmacien biologiste, ancienne chargée de recherches à l'INSERM, explique ce qui sous-tend l'incitation des vaccins dans le Face-à-Face d'André Bercoff.

"La science est financée par le pouvoir"

"Le gouvernement s'est appuyé sur la science pour justifier ses prises de décision politique et ça c'est du scientisme", explique Hélène Banoun, qui regrette que l'on estime que "la rationalité elle est toujours scientifique", en mettant de côté les sciences humaines ou la sociologie. Pourtant, "la vérité scientifique ça n'existe pas, ça peut être remis en cause quelques semaines après", et surtout "la science a toujours été politique, elle ne peut pas être indépendante, elle est financée par le pouvoir. Qui décide des projets de recherche, c'est le pouvoir, les chercheurs ne décident pas ce sur quoi ils vont travailler."

"Ces décisions politiques quand on examine les simulations pandémiques on voit qu'elles étaient déjà prévues, donc il s'agissait de les justifier. Tout ça c'est pas du tout le consensus scientifique." C'est là le concept du biopouvoir, qui est "l'association du pouvoir politique, avec le pouvoir économique, pour éviter qu'il y ait trop de dégâts sur la santé qui atteignent l'économie. C'est pas une question de bien-être, c'est une question de normaliser la santé de la population." Dans les décisions politiques, la santé d'un tout, et notamment des actifs, prime sur la santé individuelle. "Quand on a commencé à vacciner, les rois se faisaient varioliser devant le public parce qu'ils voulaient inciter la population. Il y a un médecin qui nous rappelle que la variolisation elle est dangereuse, elle tue des bébés au berceau." La vaccination continue pourtant parce qu'elle est bénéfique pour les adultes. Or, aujourd'hui, "ce qu'on voit c'est que le résultat obtenu est l'inverse du but recherché", avec de plus en plus de personnes malades malgré l'application des vaccins.

"Il n'y a pas de corpus scientifique qui prouve l'efficacité des vaccins"

"On ne devrait pas empêcher de parler des problèmes des effets indésirables. Il faut en parler, et surtout que ce ne soit pas obligatoire, que ce soit une décision entre le médecin et son patient", plaide Hélène Banoun, qui regrette que l'on administre aujourd'hui des vaccins "à tous crins." "Il n'y a pas de corpus scientifique qui prouve l'efficacité des vaccins, il n'y a pas assez d'études." Malheureusement, il n'est pas possible de le dire car "c'est l'idéologie scientiste qui l'a emporté sur l'examen honnête." "Globalement on a un bienfait pour la société, c'est ni blanc ni noir."

Or, cette discussion a lieu parmi les scientifiques. "Il faut lire les rapports, il y a des choses très intéressantes, des critiques, des interrogations. Le scientisme c'est qu'à la fin on en tire une substantifique moëlle qui justifie les décisions politiques. Il y a beaucoup de critiques de ces produits qui sont dans les rapports." "J'ai juste repris les documents officiels et j'ai dit voilà ce qu'il y a dedans, tout est vérifiable. Les gens n'ont pas forcément le temps, moi je suis à la retraite et puis ça me passionne, c'est énormément de temps, et puis c'est très très ennuyeux." Ces rapports, la FDA (Food and Drugs Administration) les a lus, mais "il y a eu beaucoup de démissions." "On voit qu'il y a une manipulation des chiffres, ils ont cherché à cacher le fait que beaucoup de personnes, après avoir reçu le vaccin ont fait des Covid. Ca s'appelle une facilitation."

"Quand les gens sont opposés, le pouvoir peut pas imposer une obligation"

Si tout était dans les rapports, comment expliquer que si peu de personnes aient contesté la version officielle du vaccin et du Covid-19 ? "Il y a eu beaucoup de facteurs, on a quand même fait beaucoup peur aux gens. Les médecins sont vraiment soumis à tout un tas d'injonctions, d'incitations financières, d'amendes, ils sont contraints, ils n'ont pas de libre choix thérapeutique. Il y a beaucoup de médecins à la retraite qui ont soigné la Covid." "J'ai jamais entendu parler d'interdiction de soigner, là on a dit non on soigne pas les gens, on les laisse à la maison jusqu'à ce qu'on les envoie en réanimation. Et en réanimation on soigne pas les gens, on essaie de leur faire passer le cap."

"Il y a toute cette idéologie scientiste qui pousse à la vaccination, avec ces profits énormes ils arrivent à arroser un peu tout le monde. Tout ça est très lié, c'est des pouvoirs financiers énormes." "Si au mois d'août 2021, au lieu d'avoir 80% des soignants vaccinés il y en avait eu 20% ils n'auraient jamais pu mettre l'obligation vaccinale. Quand les gens sont opposés, le pouvoir peut pas imposer une obligation", affirme Hélène Banoun, qui rappelle que c'est pour cette raison que le vaccin n'a pas été rendu obligatoire pour les enfants. Elle précise également que "aux Etats-Unis quand un vaccin est sur le calendrier vaccinal pour les enfants et les femmes enceintes le fabricant est automatiquement dédouané de toute responsabilité. C'est dans la loi, grosso modo on suit un peu les Etats-Unis, donc c'était important que ce soit recommandé aux femmes enceintes et aux enfants."

Cliquez ici pour écouter l’invité d’André Bercoff dans son intégralité en podcast.

Retrouvez “Le face à face” d’André Bercoff du lundi au jeudi  à 13h dans Bercoff dans tous ses états Sud Radio.

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