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Pierre Chaillot : "Les statistiques sur le Covid-19 ne valent rien"

Pierre Chaillot, auteur de "Covid 19, ce que révèlent les chiffres officiels", était l'invité de "Bercoff dans tous ses états".

Pierre Chaillot
Pierre Chaillot, invité d'André Bercoff dans "Bercoff dans tous ses états” sur Sud Radio.

Selon Pierre Chaillot, il ne faut pas faire confiance aux statistiques sur le nombre de cas de Covid-19, et les asymptomatiques positifs au Covid-19 ne devraient pas y figurer car ils ne sont pas vraiment malades.

 

Pierre Chaillot : "Il y a un effondrement des pneumopathies, des bronchiolites, de toutes les maladies respiratoires et même des cancers"

Pour Pierre Chaillot, le nombre de cas extrêmement élevé de Covid-19 s’explique par un codage incorrect des malades par les médecins, ces derniers ayant tendance à voir du Covid-19 partout. "La totalité des chiffres qui ont été présentés comme étant des statistiques sur le Covid-19 ne valent rien. Car tout ce qui compte en statistique, c’est la manière dont on compte les choses. Et si on ne maîtrise pas correctement ce que l’on va compter, on raconte n’importe quoi.

 


En février 2020 l’OMS a demandé à tous les hôpitaux à travers le monde de mettre le code « Covid-19” même en cas de suspicion de Covid-19. Et comme ça, beaucoup de maladies (la grippe notamment) ont disparu des statistiques, codifiées comme étant du Covid-19. On voit qu’il y a un effondrement des pneumopathies, des bronchiolites, de toutes les maladies respiratoires et même des cancers. Soit le Covid-19 est une pandémie exceptionnelle qui guérit toutes les autres maladies, soit on est sur un transfert tout simple de codification. On rapporte n’importe quoi si on fait l’addition de ces choses-là."

"On compte les cas de façon à faire peur aux gens"

Pour Pierre Chaillot, il n’y a pas non plus de rapport entre le fait d’avoir un test positif et le fait d’être malade. "Quand on recherche le lien entre le fait d’être malade de quelque chose et le fait d’avoir un test positif, il n’y a pas de rapport. Je le dis dans le livre : on pourrait remplacer les tests par un jeu de dés, ça ne changerait pas grand-chose. Quand on ressort avec un test positif et qu’en fait on a rigoureusement rien, on nous met dans une case qui s’appelle 'Les asymptomatiques', donc on est malade d’une espèce de non-maladie. Ce serait un test qui devrait décider à notre place si on est malade. Sur cette base on pourrait faire n’importe quoi : envisager de donner des médications à des gens. Je trouve cela extrêmement grave.

 


En juillet 2021, on met en place le pass sanitaire, à un moment où il ne se passe strictement rien dans les hôpitaux sur le plan des infections respiratoires. On incite les gens non-vaccinés à se faire tester quotidiennement. Et quand on teste énormément de monde, il y a énormément des cas positifs. Et donc on appelle cela une vague. Une vague de personnes testées qui n’ont rigoureusement rien. On compte les cas de façon à faire peur aux gens."

 

"La majeure partie de ce qui sort dans les grandes revues scientifiques ne vaut pas un clou"

Et que dire du scandale autour de l’hydroxychloroquine et du fameux article dans le Lancet ? "Dans mon cursus scolaire et universitaire, je n’ai jamais été amené à me dire que des études scientifiques produites par des pairs et diffusées par de grandes revues étaient, dans leur majorité, du grand n’importe quoi. Je ne me suis jamais méfié avant cette affaire du Lancet, où je me penche sur les statistiques et je découvre qu’en effet, il y a des incohérences massives à l’intérieur. Mais ma plus grosse surprise était de découvrir que c’est un secret de polichinelle que la majeure partie de ce qui sort dans les grandes revues scientifiques, soi-disant revues par des pairs, ne vaut pas un clou, et qu’on est incapables de juger de ce qui est une avancée scientifique ou juste un encart publicitaire payé par les labos", a déclaré Pierre Chaillot.


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Retrouvez “Le face à face” d’André Bercoff chaque jour à 12h30 dans "Bercoff dans tous ses états" Sud Radio.

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