Face à l’instabilité politique, les voix se délient chez les Français. Ceux qui n’en peuvent plus de faire des efforts, ne comprennent plus la déconnexion entre le peuple et ses élites politiques.
Politique : un discours ambiant qui change
"En quelques mois, les planètes s’alignent. Le monde est toujours sur sa base. Mais mine de rien, le discours ambiant change, la tonalité change un peu. Et on se rend compte que les 'épouvantables' font peut-être du bon travail. C’est la première leçon de notre temps, de cet automne, de cet hiver : les salauds ne sont peut-être pas si mauvais" explique l’avocat et essayiste Ghislain Benhessa.
"Le discours politique habituel est en train d’achopper sur un mur très simple, qui s’appelle le réel. Ce réel revient en pleine gueule. Un peu comme la grenade dégoupillée d’Emmanuel Macron. Il se prend les pieds dans le tapis avec une histoire qui le rattrape. Je pense que le vent de l’histoire est en train de rattraper toute une catégorie de politiques. Les mois et les années à venir vont être un 'game changer' sur tout un plan, et notamment sur le populisme, la question centrale du peuple dans la démocratie" ajoute l’avocat.
Le vent démocratique risque de souffler fort
Pour ce dernier, "le vent démocratique revient, et il risque de shooter, de souffler extrêmement fort". Des propos partagés par Marie-Sophie, la secrétaire de la Fonction publique qui s’est illustrée récemment sur BFMTV. "J’ai dit ce que j’avais sur le coeur, ce que je ressens, j’ai dit ce que tout le monde pense. J’ai reçu tellement de messages. La situation m’a dépassée. Tout le monde m’a dit merci d’avoir dit tout haut ce que l’on pense tout bas. Cela paraît si évident. Comment cela se fait-il que des gens qui sont censés être l’élite de la France ne se rendent pas compte de cela ?" lance-t-elle sur Sud Radio.
"Ils ne savent pas ce que c’est de vivre avec 1.500 euros. On aurait pu penser qu’il y aurait eu une évolution avec la macronie. Mais je pense malheureusement qu’entre le salaire et les avantages des politiques, inévitablement, on vous coupe de la réalité quand bien même vous étiez enseignant, fonctionnaire ou agriculteur à la base. Il n’y à qu’à voir leurs propos" conclut Marie-Sophie.
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