De présentateur vedette à France Télévision et TV5, Richard Boutry est devenu en quelques années le journaliste à abattre. Notamment depuis la crise du Covid-19, où il est rapidement devenu le bras médiatique du mouvement anti-pass sanitaire.
Richard Boutry, de journaliste vedette à nomade sur les routes
Richard Boutry vit aujourd’hui dans un camping-car. "Je viens de faire 1.700 kilomètres en trois ou quatre jours. C’est extrêmement compliqué. Ce n’est pas sûr. On vit quasiment dans une cellule, à ciel ouvert. On vit loin des autres et de façon très indépendante, peut-être trop, et très seul", explique-t-il sur Sud Radio. Une situation qui perdure depuis près de deux ans maintenant. La conséquence d’une mise au banc pour ce journaliste, suite à son combat pour les anti-pass sanitaires.
"J’ai toujours travaillé sans prompteur. Un soir, à force de répéter les choses de manière aussi mécanique, je me suis dit que ce n’était pas possible de traiter l’information comme cela au quotidien. C’est une course effrénée à l’info. Qui use. Cela mine intérieurement. Et très clairement, un soir, j’avais toutes mes feuilles. Je les ai mises dans la poubelle. Et je me suis dit : voila où termine ton travail du jour" ajoute-t-il au micro d’André Bercoff.
La figure de proue des anti-pass sanitaires
Après une séparation douloureuse, une source du journaliste le contacte, lui annonçant toutes les étapes du plan Covid. Une source très bien informée selon lui. Voyageant beaucoup, il constate que "l’ossature des discours était la même, à la même heure", au sujet de la crise sanitaire. "Je me suis dit que c’était trop gros pour être vrai. J’ai commencé à avoir une forte notoriété sur Internet. C’est devenu un vrai détonateur. J’ai dit tout haut ce qu’une grande partie des Français pensaient tout bas" lance-t-il.
Un jour, explique-t-il, Richard Boutry est invité à un dîner parisien, "avec des personnes connues". "J'étais le con du dîner. Le bêta de service qui alertait. Les convives me prenaient pour un illuminé, ne comprenant pas que l'on puisse être opposé à la vaccination pour les enfants. Ce même dîner a été réorganisé récemment. J'ai posé la question : que pensez-vous de tout ça ? 100% des gens qui n'avaient pas été vaccinés étaient très fiers. Et une très grosse majorité des gens qui avaient été vaccinés le regrettent. Et je pèse mes mots" conclut-il.
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