À l'heure des élections, "le temps n'est plus aux petites chamailleries"
À l'approche des élections européennes, qui auront lieu le 9 juin 2024, Pierre Marionnet, ancien officier supérieur de la Marine nationale et dirigeant d’entreprises, appelle à un "Rassemblement Républicain de Reconquête". "Je crois qu'il y a une vraie demande", insiste-t-il, " la base en serait fort heureuse". "Le temps n'est plus aux petites chamailleries, je suis extrêmement déçu par cette droite qui pourtant ne fait que monter." "Il ne faut pas se tromper de candidat, faites votre choix mais votez un de ces deux-là", conclut-il en citant Jordan Bardella et Marion Maréchal.
"La séparation elle ne se fait même plus entre la droite et la gauche, c'est une question de sécurité", "aujourd'hui on est inquiets, la sécurité n'est plus assurée, même à l'école on se demande s'ils ne vont pas se faire racketter." Encore y a-t-il selon Pierre Marionnet "une sous-estimation de la situation." "C'est inquiétant de voir cette situation qui continue d'empirer." "Il y en a assez de ces 120 coups de couteaux par jour, de ces cinémas qu'on doit fermer parce qu'une bande de loubards met le bordel."
"La France doit retrouver sa souveraineté"
"Il y en a assez de ces diktats européens qui nous disent comment on doit s'habiller, avec quoi il faut rouler", fustige Pierre Marionnet selon qui "la France doit retrouver sa souveraineté." "Il faudra régler un jour cette question de la subordination, je crois beaucoup aux rapports bilatéraux." "Il faudrait une autre Europe, je suis contre l'Europe technocratique actuelle." La France n'a toutefois pas que la question de l'Europe à résoudre, elle doit aussi s'occuper de régalien. "Dans le régalien pur tout sera à reprendre", "la police ils attendent qu'on leur donne des ordres clairs et qu'on leur laisse faire leur boulot, qu'on les laisse travailler." La justice, elle, est "affaiblie par des considérations politiques." Quant aux prisons, "ceux qui ont la boule au ventre aujourd'hui c'est les matons, vous croyiez que c'est normal ?" s'insurge-t-il.
"Les Français sont un peuple fort, qui est un peu long au démarrage, le pire peut arriver." "Il y a une exaspération qui j'espère va s'exprimer le 9 juin", soit à l'occasion des élections européennes, "on est exaspérés, il faut le dire, il faut bouger, il faut agir." "Il faut dire les choses, on crève en France de ne pas dire les choses", "je me dis qu'il va y avoir un sursaut, on va donner un coup de talon dans le fond de la piscine."
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