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"Tout ce qui tient une société a basculé du côté du wokisme"

Par Adélaïde Motte

Wokisme : André Bercoff en parle sur Sud Radio le 11 janvier 2024.

wokisme
Dénis Cieslik, invité d’André Bercoff dans "Bercoff dans tous ses états” sur Sud Radio.

Dénis Cieslik, haut fonctionnaire, enseignant et auteur d'Inclure, aux éditions Magnus, préfacé par Philippe de Villiers, présente son roman sur le wokisme dans le Face-à-Face d'André Bercoff.

"Je pense important de montrer où ces gens vont nous mener si on leur laisse les mains libres"

Le roman de Dénis Cieslik, Inclure, raconte une dystopie dans laquelle les wokistes ont pris le pouvoir et instauré un régime totalitaire. "Ça restera une fiction, il y a trop de contradictions internes dans le wokisme pour qu'il arrive à prendre le pouvoir de façon étatisée". Cependant, "cette idéologie a besoin qu'on la démasque un peu". "Même si je ne pense pas qu'on arrivera à un monde comme celui que j'ai décrit, je pense important de montrer où ces gens vont nous mener si on leur laisse les mains libres."

"Je n'ai rien inventé, je n'ai fait que tirer sur le fil de l'existant", explique Dénis Cieslik. Son roman est "aussi un appel aux gens de droite." Dans Inclure, "le parti de la réaction se laisse trop facilement taxer d'extrême-droite, au nom de quoi on devrait laisser les gens nous qualifier pour nous disqualifier ?" "La raison pour laquelle le wokisme existe, c'est la même raison qui a fait que, par le passé, on a pu fasciser des gens qui n'avaient rien de fasciste, on a laissé les points stratégiques, 70% des gens sont d'accord pour dire qu'il y a trop d'immigration."

"Tout ce qui tient une société a basculé du côté du wokisme alors que cette idéologie est ultra-minoritaire"

Comment le wokisme a-t-il pu s'installer ? Principalement par "les grandes écoles, les médias, à commencer par ceux du service public", ou les écoles de journalisme où l'on apprend aux élèves que "leur rôle n'est pas d'informer mais de combattre l'extrême-droite". "Tout ce qui tient une société a basculé du côté du wokisme alors que cette idéologie est ultra-minoritaire." Pourtant, ceux, majoritaires, qui ne se reconnaissent pas dans le wokisme, le laisse prendre une place importante, par "peur de la condamnation à mort sociale". Dénis Cieslik refuse ainsi le terme de "front républicain" : "le simple fait qu'on ait laissé ce terme-là s'installer est qd même lunaire, il va dire ce qu'il est convenable de penser."

Face au wokisme, il est de plus en plus important que ses opposants aient le "courage d'assumer leurs convictions" car, explique Dénis Cieslik en citant la préface de son roman, écrite par Philippe de Villiers, "des petites compromissions de chacun viendra le malheur de tous". Il faut donc "ne plus laisser la parole à des gens qui sont extrêmement minoritaires", "ne rien laisser passer", pas même un rapport professionnel en écriture inclusive. Tout ce que n'a pas fait le personnage principal d'Inclure qui "représente très bien l'homme moderne, c'est un peu monsieur tout le monde, il se retrouve à se faire broyer par le système qu'il a refusé de combattre."

"C'est essentiel de mener cette bataille culturelle"

Pour combattre le wokisme, la politique n'est que "la pointe de l'épée". "Je suis enseignant en économie, c'est important pour moi de mener ce combat à bien, c'est essentiel de mener cette bataille culturelle. J'essaie au moins de leur inculquer l'esprit critique". "Puisqu'on est majoritaires sur le plan des idées, si on était majoritaires à les assumer, on aurait peut-être moins de difficultés", suppose Dénis Cieslik qui a perdu un poste dans la haute fonction publique à cause de ses opinions. Alors qu'il devait être embauché, il écrit à sa responsable pour l'informer qu'il songe à s'engager dans la campagne présidentielle et souhaite savoir si cela semble compatible avec le poste avant de confirmer son engagement politique. Après s'être réjouie de ce projet, la responsable lui demande auprès de qui il pense s'engager. Ayant appris qu'il prévoit de soutenir Éric Zemmour, elle lui annonce qu'il n'a plus le poste.

"Ce sont des idées légales, elles n'ont rien d'extrémistes, cessons de nous faire corneriser par des gens qui n'ont aucun droit sur nous et surtout qui n'ont aucun courage. C'est tellement plus simple de hurler avec les loups. Le silence est déjà une complicité." Quand aux personnes qui affirment soutenir les idées dites d'extrême-droite et proposent des notes, des rapports, tout en refusant de les signer ou de les présenter à visage découvert, "c'est une forme de courage et de lâcheté, la meilleure façon d'agir pour les idées qui sont les nôtres, c'est de les assumer."

Cliquez ici pour écouter l’invité d’André Bercoff dans son intégralité en podcast.

Retrouvez “Le face à face” d’André Bercoff du lundi au jeudi  à 13h dans Bercoff dans tous ses états Sud Radio.

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