À Bordeaux, un gynécologue ayant refusé de recevoir une femme trans vient d’être suspendu temporairement par l’Ordre des médecins.
Marguerite Stern : "La Haute autorité de santé est complètement infiltrée par l’idéologie trans"
Ce cas est-il révélateur de quelque chose ? "C’est vraiment la preuve qu’en France, nos institutions sont en train d’être infiltrées par l’idéologie trans. À l’échelle mondiale, on a déjà vu que l’ONU et l’OMS faisaient la promotion de l’idéologie trans. On a vu, en France, la Haute autorité de santé (HAS) préparer des recommandations pour des protocoles de santé trans. La HAS va apparemment préconiser de déchoir de l’autorité parentale les parents qui s’opposent à la transition de leurs enfants. Elle va aussi préconiser de rendre légale l’opération de réassignation sexuelle dès 16 ans. Donc, la HAS est complètement infiltrée par cette idéologie trans. Ainsi que l’Ordre des médecins, en tout cas de Bordeaux. C’est inquiétant", a réagi Marguerite Stern.
Selon Marguerite Stern, si le transgenrisme a tellement "pris", c’est parce que nos sociétés s’appuient de plus en plus sur le ressenti et pas sur le réel. "Ce que j’observe en France, du moins, c’est qu’à cause des dérives de l’extrême-gauche, qui brandit en permanence le ressenti comme argument politique, on est dans une société qui commence à échapper au réel. On est face à des gens qui perdent prise face au réel. Le ressenti n’est pas un argument. On ne peut pas s’entendre en tant que peuple si on ne s’appuie pas sur des bases communes, des bases qui relèveraient de la raison, des choses qui sont facilement mesurables, quantifiables, observables. Et le ressenti n’en fait pas partie."
Transgenrisme : "J’ai peur qu’il y ait un phénomène de réaction"
Marguerite Stern affirme que le transgenrisme est un puissant lobby. "Le mouvement trans est très, très organisé à l’échelle internationale, avec des financements énormes. On met de l’argent au service d’une forme de propagande. On pousse cette idéologie dans toutes les sphères de la société : dans la médecine, dans l’éducation, dans l’entreprise, dans la législation."
Faut-il s’attendre à une vague woke-trans en France ? "Il y a une sorte de décalage avec les États-Unis, de 5-10 ans. Mais pour l’instant, la France est vraiment sur une pente ascendante. J’ai peur qu’il y ait un phénomène de réaction. Et que la gauche se dise : 'Si ce mouvement est si fort aux États-Unis, c’est qu’il faut se battre encore plus en France'" a répondu Marguerite Stern.
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