Parler de ses fantasmes de but en blanc peut vraiment choquer le partenaire. Une allusion par téléphone permet parfois de tâter le terrain… Par exemple vous rêvez que votre femme se transforme en dominatrice le temps d’une nuit, lancez-lui une remarque : « Tiens, je viens de voir passer une femme en cuissardes, je suis sûr que cela t’irait bien ! » Attendez sa réaction avant d’en dire plus. Il est aussi assez facile d’amorcer le sujet de manière détournée, suite à une émission de télévision ou un article de presse.
Jouez ensemble !
Voilà un autre moyen plus direct et très efficace pour aborder vos fantasmes : faites une liste de dix fantasmes dans laquelle vous glissez le vôtre et demandez à votre partenaire de les noter de 1 à 10. En fonction de ceux qui l’attirent plus ou moins. Vous serez fixé(e) ! Mais sachez toutefois qu’il est fréquent de refuser une pratique sexuelle qui un jour nous plaira… La sexualité est vivante, elle change et évolue !
Enfin dernière stratégie : pendant que vous faites l’amour, racontez le scénario que vous aimeriez pratiquer. Mais attention, fantasme et réalité sont deux choses différentes. Soyez d’abord sûr vous-même de vouloir pratiquer vos fantasmes.
Le fantasme, entre plaisir inconnu et jardin secret
De toute façon, ne vous sentez pas obligé de parler de vos fantasmes. Cette partie très intime vous concerne et vous avez le droit de la garder pour vous. D’ailleurs il est souvent plus facile de passer à l’acte avec un ou une inconnue plutôt qu’avec un partenaire de longue date. Comme on racontera plus facilement une expérience intime douloureuse à quelqu’un qu’on ne connaît pas et qu’on ne reverra jamais plutôt qu’à un ami proche.
Notre part la plus profonde fait partie de notre jardin secret. Pour cette raison n’insistez jamais pour savoir quels sont les fantasmes de votre partenaire, c’est souvent trop intrusif. Mais je ne peux que vous conseiller de jouer sexuellement à tenter d’autres pratiques. Dans un respect et un consentement mutuel.
Brigitte Lahaie