Que ce soit chez l’homme ou chez la femme, c’est bien sûr d’abord les sentiments éprouvés qui font naître le désir. Mais il dépend aussi de l’image que renvoie la.le partenaire. Plus en effet la personne se sent aimée, valorisée, admirée, plus son désir sera puissant.
Ensuite, si le couple sait maintenir une bonne intimité à base de tendresse, les rapprochements continus éveilleront les sens et permettront au désir de continuer à exister. Certes, il sera moins vif, plus lent à s’installer mais le plaisir ressenti durant l’acte sexuel peut rester aussi intense. Il peut même devenir plus voluptueux car les partenaires se connaissent mieux et ont des rapports plus profonds.
Femmes et hommes, certains mécanismes du désir diffèrent…
De part leur éducation - et même si cela tend à changer - les hommes doivent avoir la sensation qu’ils peuvent protéger l’autre. Par conséquent les femmes ont intérêt à se blottir dans les bras de leur compagnon. Et en lui demandant des conseils, elles lui permettent de se sentir utile et important.
Quant aux hommes, ils doivent rassurer leur compagne, particulièrement sur sa capacité à être unique et désirable. Bon nombre d’entre elles ont du désir quand elles se sentent désirées. Là encore - et même si cela tend à changer aussi - c'est une question d'éducation : on a appris aux femmes à exister à travers le regard de l’homme. Voilà pourquoi la demande d’un rapport sexuel reposant sur un besoin est toujours une mauvaise approche qui peut à la longue casser l’envie de la femme se sentant plus objet que sujet.
… et d’autres sont similaires !
Quand on aime, on a tous envie de sentir que la relation est profonde. Alors il est préférable d’écouter l’autre lorsqu’il exprime ses émotions. Pour continuer à désirer, on doit avoir le sentiment que l’autre nous accueille dans notre globalité. Et nous aimons surtout nous sentir unique alors mieux vaut éviter les comparaisons et de regarder ostensiblement ailleurs.
Enfin si vous sentez une baisse de désir chez votre partenaire, mieux vaut valoriser l'autre que de le critiquer.
Brigitte Lahaie