Bon, tout d'abord de quel orgasme parle-t-on ? Beaucoup de personnes pensent qu’il faut distinguer orgasme clitoridien et vaginal. Comme si seule la jouissance lors d’un coït, c’est-à-dire grâce à un pénis introduit dans un vagin, pouvait être appelé orgasme. Et oui, la sexualité est encore vue par la plupart des gens comme un acte reproductif.
En fait, évidemment peu importe. Une femme aurait besoin d’au moins quelques minutes, 7 à 10 minutes, pour arriver à un orgasme par pénétration. Et a peu près pareil pour un orgasme clitoridien. Ces chiffres valent ce qu’ils valent car, si certaines peuvent parvenir au plaisir rapidement, d’autres auront besoin d’un certain temps pour ne pas dire un temps certain. Et malheureusement il y a encore bien des femmes qui ne parviennent pas à atteindre la jouissance avec un partenaire.
Certaines parviennent à l’orgasme mais uniquement seules lors de masturbations. L’utilisation de jouets intimes, plus particulièrement toute la gamme de vibromasseurs, permet d’obtenir une jouissance plus rapide. Cela a aidé et autorisé bien des femmes à se faire plaisir.
Montée de l’orgasme : c’est le chemin qui compte
En même temps, il est intéressant de rappeler que la manière dont se fait la montée du plaisir a une influence sur la qualité de l’orgasme. Pour les femmes comme pour les hommes. Ainsi, une lente progression voluptueuse permet généralement d’obtenir un plaisir plus intense à l’arrivée.
Il est nécessaire également de rappeler que l’orgasme est une décharge qui correspond au point culminant du plaisir. Le sommet étant atteint il y a explosion puis relâchement. Sauf pour celles qui peuvent obtenir plusieurs orgasmes à la suite.
Ainsi, toutes ces données montrent bien qu’il est toujours préférable de s’accorder un moment agréable ou en tout cas un sas de décompression avant de commencer un rapport sexuel. Ces quelques instants « perdus » seront largement gagnés par la suite.
Un rendez-vous avec le plaisir
Bien sûr, un petit coup vite fait a ses avantages. Mais, dans l’ensemble, se donner du temps pour faire l’amour est nettement plus productif !
A priori, programmer de faire l’amour ne fait pas partie de nos habitudes. On prévoit de rencontrer ses amis, sa famille, mais pas son ou sa partenaire. Avouez que c’est un peu paradoxal. En s’imaginant le rapport sexuel comme l’aboutissement d’un désir irrépressible et passionné ou en l’abordant comme un passage obligé de temps en temps, on se prive de tout un pendant de la sexualité. Faire l’amour c’est aussi prendre un moment pour se faire du bien.
Faire l’amour n’est pas un acte banal. Alors bien sûr, évitez les actes sexuels qui ne sont pas désirés par les deux partenaires. On peut faire l’amour sans désir certes mais pas sans le désirer.
Se préparer à faire l’amour permet déjà de faire monter l’excitation, les neurosciences ont prouvé qu’imaginer en amont un moment agréable rendait ce moment plus intense lorsqu’il survient.
Prenez conscience de vos sensations et laissez-vous porter par elles. Idem, restez un petit moment ensemble après avoir eu un acte sexuel. Le bon souvenir de la dernière fois est un plus pour la fois suivante.
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