Cette position est particulièrement recommandée pour pratiquer le tantrisme, une forme de l’hindouisme dans laquelle les fidèles s’adonnent au culte des divinités féminines. Cette science ésotérique propose aux couples de s’unir à la fois charnellement et spirituellement.
Le lotus : mode d’emploi
Les deux amants sont assis l’un en face de l’autre. Chacun dans une position quasiment identique à celle adoptée pour la méditation. Pour cette position du Kama Sutra, les jambes ne sont pas repliées mais habilement enchevêtrées. Les corps ainsi disposés, les chakras (centres énergétiques) des deux partenaires se trouvent en parfaite correspondance. En faisant ainsi l’amour, chacun donne non seulement du plaisir à l’autre mais également force et bien-être intérieur. La connivence entre les deux partenaires est alors totale.
Le Lotus magnifie le corps de la femme faisant ressortir ses seins et son ventre. Elle peut soutenir le regard de son amant.e, venir l’embrasser ou au contraire rejeter la tête en arrière lorsque le plaisir la submerge. Toute l’originalité de cette position réside dans le mélange intense des regards et d’une pénétration qui peut être profonde, mais aussi et surtout dans l’équilibre qu’elle instaure entre les deux partenaires.
Une position du Kama Sutra qui nécessite une bonne maîtrise de son corps
Le Lotus n’est donc pas prédestiné aux amants débutants. La tension dans la région pelvienne, notamment, est à son maximum. Le pénis est dressé dans le ventre de la femme et, avec un peu de dextérité, l’homme peut venir stimuler le célèbre point G. Cette position favorise des ébats lents et continus, mais n’est pas recommandée si l’on désire un coït plis soutenu.
Au moment de la jouissance, les corps se rapprochent dans une fusion totale. Ainsi enlacés, les deux amants profitent d’un vrai moment de tendresse.
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