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Les sondages, le sexe et la politique

En ce moment tout le monde trépignent, tout le monde s’agitent, dans quelques jours c’est le premier tour, j’entendais aux infos ce matin que même les Belges nous scrutent avec curiosité tant nos élections sont attractives, du moins, plus que les leurs. Nos candidats, la façon dont ils font campagne, seraient sexy. Bonne nouvelle ! […]

En ce moment tout le monde trépignent, tout le monde s’agitent, dans quelques jours c’est le premier tour, j’entendais aux infos ce matin que même les Belges nous scrutent avec curiosité tant nos élections sont attractives, du moins, plus que les leurs.

Nos candidats, la façon dont ils font campagne, seraient sexy. Bonne nouvelle !

Sauf que j’avoue personnellement n’avoir jamais trouvé ce moment politique très sexy même si évidemment on parle d’une campagne, d’une bataille pour des idées mais des idées incarnées et c’est cette incarnation que l’on pourrait trouver sexy, du moins séduisante.

Alors je ne ferais pas ma chronique sur le lien qui existe entre politique et sexualité, cela aurait été amusant, mais peut-être envisagerons-nous ça pour le second tour, je me suis plutôt penchée sur des chiffres, des diagrammes, des camemberts, des graphiques, vous l’aurez compris, qui dit élection présidentielle, implique de fait « sondage » et ces derniers se multiplient.

Le site de rencontre Bumble a fait appel à Yougov pour réaliser un sondage sur la place de la politique dans le couple, un sondage mené auprès de 1005 personnes et qui démontrerait qu’un français sur 10 aurait déjà quitté son conjoint à cause d’une opinion politique divergente.

Une attitude encore plus criante chez les millenials, puisque pour les les 18-24 ans 47% disent qu’il serait inenvisageable d’être en couple avec une personne qui possède des opinions politiques opposées.

Hier un autre sondage nous est parvenu celui mené par l’Ifop pour le site de rencontre extra conjugale Gleeden. Cette étude a été réalisé à partir d’un questionnaire en ligne du 14 au 17 mars et sur un échantillon de 2002 personnes. Le sondage s’intitule de façon amusante « Coucheriez-vous avec un électeur Zemmour ? »

La dissonance politique entre conjoints pourrait-elle être un frein à l’établissement d’une relation ?

Le constat est le suivant : les électeurs d’Eric Zemmour font l’objet d’un ostracisme fort sur le marché matrimonial.

64% des français/es refuseraient d’être en couple avec un électeur de Zemmour, 55% pour Le Pen, 47% pour Mélenchon, 42 pour Jadot, 39 Macron et 37 Valérie Pécresse. Evidemment zoomons sur ces graphiques, pour nous apercevoir que 70 % de femmes refuseraient de se mettre en couple avec un électeur de Zemmour, contre 57 % d’hommes qui refuseraient de se mettre en couple avec une électrice de Zemmour.

58 % de français.es refuseraient d’avoir un rapport sexuel avec un électeur.rice d’extrême droite, ( attention il y a également 50 % pour l’extreme gauche ).

 Autre chiffre interessant, 36 % des français.es considèrent difficile de présenter à ses proches un électeur de Zemmour, contre 7% pour Marine Le Pen idem pour Macron.

22% des français/es auraient déjà décidé de ne pas coucher avec un partenaire aux opinions politiques différentes alors que celui-ci avait tout pour leur plaire.

Et 38 % coucherait avec ce partenaire aux opinions politiques divergentes sans  chercher à aller plus loin dans la relation.

Des chiffres criants, je suis allée demander à François Krauss, directeur du pôle politique et actualité de l’Ifop si un engagement politique diffèrent pouvait mettre à mal un couple ?

Et puis comme il ne faut jamais négliger les principaux intéresser, je suis allée demander à Marc, habitué des applications de rencontres si il lui était envisageable de mentir sur son appartenance politique pour arriver à ses fins.

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