Même si toutes les précautions d’usage ont été prises par les libertins en couple, il peut toujours y avoir des picotements de jalousie. Mais ceux-ci sont généralement le moteur de l’excitation si le couple est complice. En principe, chacun est d’accord sur les jeux autorisés. Les règles sont là pour que rien ne puisse provoquer des émotions douloureuses. Il est d'ailleurs souvent question d'avoir des rapports sexuels avec d’autres personnes pour mieux ensuite se retrouver à deux, galvanisés par cette fameuse petite pointe de jalousie. Ça c'est dans l'idéal bien sûr...
Libertins en manque de confiance, attention danger !
Dans la pratique, un moment un peu trop long, des baisers trop langoureux, des caresses trop tendres, un coït trop torride peuvent toujours enflammer les esprits. D’autant plus si l’un des partenaires manque un peu d’assurance.
L’homme qui n’est pas tout à fait satisfait de la taille de son sexe peut tout à coup devenir jaloux d’un homme muni d’un membre plus conséquent... A ce moment-là il n'y a plus rien de rationnel, il aura vite fait de trouver que sa ou son partenaire émet des gémissements inhabituels. La femme qui n’est pas tout fait sûre de ses charmes peut très mal réagir en voyant son mari avec une autre qu'elle juge d’une sensualité débordante.
A ce moment-là, il est préférable d'arrêter le libertinage sur le champs.
Seulement souvent le ou la partenaire s’en veut de ne pas être capable de supporter le spectacle. Alors il ou elle n'avouera pas tout de suite la jalousie et cela prendra la forme de reproches, bien plus tard. Malheureusement, le libertinage a aussi séparé de nombreux couples à cause de ce genre de situations mal vécues et surtout mal désamorcées.
Accepter sa jalousie ou entendre celle de l'autre
Il n’y a pas à s’en vouloir d’être jaloux. C’est un sentiment humain et qui arrive parfois à des moments très surprenants. Mais quoi de plus normal que cela puisse survenir dans un club libertin ? Il faut donc s’accepter dans ce ressenti désagréable, sans se juger. Ensuite il faut absolument oser en parler à son ou sa partenaire.
L'autre doit entendre ce qui a été ressenti. Même si cela sonne le glas de ces soirées coquines ! C’est souvent là que se situe le problème... Le non jaloux n’a pas envie de renoncer à ce qui commençait à bien lui plaire sous prétexte que son complice ne soit plus capable de continuer. En quelque sorte, il se sent trahi. Pourtant le libertinage est un jeu qui a ses règles… Lorsque l’un ou l’autre n’a plus envie de jouer, il est hors de question de continuer si on tient à la pérennité de la relation.
Brigitte Lahaie
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