"Le prénom est un marqueur social et générationnel"
Aujourd’hui, 50% des enfants naissent avec un seul prénom, sans deuxième prénom. Le prénom fait partie intégrante de l’identité. Claire Tabarly révèle les prénoms à la mode cette année pour les filles, qui sont : Emma, Louise et Jade. Pour les garçons : Gabriel, Louis et Raphaël.
Selon elle, "le prénom est un marqueur social et générationnel". Dans les années 40, les parents privilégiaient les prénoms avec une sonorité en -ette, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui. Aujourd’hui, les filles vont avoir des prénoms rétro se terminant en -a, tandis que les garçons vont porter des prénoms se trouvant dans l’Ancien-Testament.
Les prénoms interdits
Les prénoms qui ont des problèmes avec la justice sont rares. Mais en 1993, Claire Tabarly explique que l’"on a libéralisé le choix des prénoms, ce qui a donné une explosion du répertoire". 12.000 prénoms sont ainsi répertoriés dans son livre, mais 35.000 prénoms sont aujourd’hui officialisés.
C’est l’officier d’état-civil avec son libre arbitre qui, au moment de l’enregistrement, peut saisir le juge. Claire Tabarly donne des exemples de prénoms interdits comme : "Nutella", "Fraise" ou encore "Bâbord" et "Tribord" pour des jumeaux.
À l’international, il existe une liste noire des prénoms suite à de nombreux abus, comme en Nouvelle-Zélande. En Chine et au Japon, le prénom doit pouvoir être retranscrit sur le clavier de l’ordinateur. Mais selon Claire Tabarly, "les législations à l’international privilégient l’intérêt de l’enfant".
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