La mondialisation entraîne la perte de souveraineté
Si pour Laurent Izard, la mondialisation est une très bonne chose, elle génère également des effets pervers qui sont ignorés. "En France, nous perdons le contrôle de notre patrimoine économique et culturel car nous en perdons la propriété", explique-t-il.
La perte de la souveraineté est l’enjeu principal : "à partir du moment où de très nombreuses sociétés françaises sont rachetées par des investisseurs étrangers, nous perdons le pouvoir de décision", précise-t-il.
Laurent Izard : "Ce phénomène ne concerne pas uniquement les grandes entreprises, mais de nombreuses PME"
Laurent Izard rapporte que "50% du capital des entreprises du CAC40 sont contrôlées par des étrangers". Dans les grands groupes, il cite Pechiney, Arcelor ou encore Alstom. Côté mode, "Lanvin, Courrège et Christian Lacroix sont passés sous contrôle étranger".
"Ce phénomène ne concerne pas uniquement les grandes entreprises mais de nombreuses PME", souligne Laurent Izard. Il rappelle qu’une PME française sur deux est contrôlée par un groupe étranger, plus ou moins connue comme Baccara ou les papiers Canson.
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