50 ans après, la Lune est dans le viseur de toutes les agences spatiales: la Chine, l'Inde, la Russie, l'Europe, les Etats-Unis veulent y retourner pour mieux la comprendre, mais aussi pour préparer la future conquête de Mars.
Pas de cargo de ravitaillement lunaire (ni martien)
Pour imaginer le voyage lunaire, il faut renoncer à un certain nombre de repères, explique l'astronaute Jean-Jacques Favier. "Les astronautes vont vivre sur la Lune pendant des périodes longues, dans des conditions qui sont assez différentes de celles de la station spatiale, et encore plus de celles de la Terre. Il va falloir qu'ils arrivent à apprendre à vivre dans l'autonomie la plus complète possible: il n'y aura pas un cargo tous les lundis matin pour leur apporter l'eau, la nourriture, l'oxygène etc... Tout cela va leur servir à la phase suivante, le Graal pour les astronautes: aller vers Mars !"
Marcher sur la #Lune ? et y vivre comme un astronaute ??
Expo ludique dès samedi à la @CiteEspace à #Toulouse . ▶️ Reportage à suivre sur @SudRadio pic.twitter.com/DWFtioaxbi— Christine Bouillot (@ChrisBouillot) 18 avril 2019
Ciel noir et sentiment de légèreté
La Cité de l'Espace a donc décidé de mettre le visiteur dans la peau de l'astronaute qui vont s'installer bientôt sur la Lune: faible gravité, ciel toujours noir, odeur. "Si je la soulève, je vais me rendre compte que la pelle lunaire semble beaucoup plus légère" explique Aude Lesty, commissaire de l'exposition. Pourquoi? "Parce-que sur la Lune, on est au 6e de gravité. Six fois plus légers que sur la Terre, et c'est ce genre d'expérience vraiment très concrète qu'on veut faire ressentir au visiteur".
Retourner sur la Lune, un tremplin pour ensuite aller sur Mars: une exposition pour tout comprendre, à la Cité de l'Espace de Toulouse.