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500 tracteurs et 3000 agriculteurs convergent vers Toulouse

Par Jean Baptiste Giraud

Les agriculteurs en colère se rassemblent en Occitanie pour converger vers Toulouse et la place du Capitole.

GPS agriculteurs
Nouvelle vague vols de GPS en série dans les tracteurs. (Denis Charlet / AFP)

Les agriculteurs d’Occitanie se donnent rendez-vous à Toulouse. 500 tracteurs et 3000 agriculteurs sont attendus dans cette action d'envergure.

Agriculteurs : un ras-le-bol général

Kévin Audouy, co-président des Jeunes agriculteurs de l'Ariège, est sur la route. Il va rouler à 40 km/h sur 110 km. "J’ai rejoint un convoi d’une quarantaine de tracteurs à Pamiers. De là, on démarre un convoi et on rejoint l’autoroute pour rejoindre un autre convoi venu de l’Aude, pour finir par arriver sur Toulouse. Je pense qu’il y a moyen, en écoutant la profession, de trouver un consensus pour travailler ensemble."

Les agriculteurs veulent alerter sur leur situation. "C’est un mal-être et un ras-le-bol général de la profession agricole. Se posent la question de l’accès à l’eau, la maladie de la MHE qui va faire de gros dégâts sur les cheptels. À cela s’ajoute un volet prédation, de gros soucis sur le renouvellement des générations. On a du mal à convaincre des jeunes de s’installer sans perspectives. Sans oublier des accords commerciaux, avec le libre échange et différentes réglementations européennes qui ne sont pas les mêmes pour tout le monde."

 

 

 

Aller discuter avec la population

Les agriculteurs ont-ils l'impression d’être compris par la population, y compris en ville ? "Déjà, on va en centre-ville à Toulouse car beaucoup de choses se décident au niveau de la région, explique Kévin Audouy, co-président des Jeunes agriculteurs de l'Ariège. Ensuite, l’objectif est clairement d’aller discuter avec la population. On doit se rendre au Capitole pour faire goûter des produits régionaux et discuter de la situation."

Demain, y aura-t-il encore des agriculteurs en France, alors que 160.000 vont partir en retraite ? "Oui, si vraiment il n’y a pas de réaction, installer des jeunes va être très compliqué. Des agriculteurs installés depuis dix à quinze ans se posent la question de cesser leur activité. Ils n’y arrivent plus, tout est compliqué."

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