Réuni ce jeudi, le conseil d'administration d'Alcatel-Lucent a décidé d'abaisser la prime de départ accordée à Michel Combes, ancien directeur général du groupe.L'ancien dirigeant ne sera pas totalement démuni, puisqu'il partira tout de même avec une somme estimée à 7,9 millions d'euros, contre les 14 millions prévus initialement et qui avaient fait polémique.Un communiqué publié sur le site d'Alcatel-Lucent explique que "le Conseil a décidé un versement en numéraire, et non en actions, de la rémunération pluriannuelle de M. Combes, sur la base de la moyenne des 20 cours d’ouverture de l’action d’Alcatel-Lucent précédant son dernier jour d’activité".
Un deuxième jackpot pour se consoler ?
Concrètement, Michel Combes touchera une rémunération variable pouvant atteindre un maximum de 4,8 millions d'euros, auxquels il faut ajouter 3,1 millions d’euros de clause de non-concurrence, soit un total estimé à 7,9 millions d'euros, contre 14 millions auparavant."Le conseil d’administration salue la performance de M. Combes à la tête d’Alcatel-Lucent, qui, par son travail, a redressé la société et fortement augmenté sa valorisation tout en assurant sa transformation industrielle et stratégique. Il rappelle que c’est son action qui a permis de donner un avenir au groupe, que M. Combes a rejoint à un moment critique de son existence", précise toutefois le communiqué.Désormais président du conseil d'administration de SFR-Numéricable, dans le groupe Altice, Michel Combes pourrait, selon un chiffre évoqué par L'Obs, se consoler grâce à un cadeau de bienvenue de 100 millions d'euros, principalement en stock-options.