Le patronat se réunissait lundi afin de décider d’une reprise ou non des négociations. Il y a huit mois, les premières discussions avec les syndicats avaient été un échec. Les deux parties ne parvenaient pas à se mettre d’accord sur la surtaxation des contrats de moins d’un mois (CDD ou intérim).
Lundi, lors d’un comité exécutif, le Medef a ouvert la voie vers la reprise des négociations. Les syndicats des salariés se prononceront eux mercredi. En cas d’accord, les discussions pourraient reprendre rapidement, les deux parties souhaitant trouver un terrain d’entente avant les élections présidentielles.
Suite à cet échec, la convention de l’assurance-chômage signée en 2014 avait dû être prolongée par le gouvernement. La ministre du Travail, Myriam El Khomri avait tenté à plusieurs reprises de rappeler les deux parties autour de la table, mais sans succès.
Pourtant la négociation d’une nouvelle convention est primordiale, le régime affichant une dette de 30 milliards d’euros et un déficit de 4 milliards.
Dans le communiqué publié lundi, le Medef précise qu’il a “donné mandat à Alexandre Saubot, président du pôle social du Medef, pour ouvrir une négociation avec les organisations syndicales afin de proposer une réforme ambitieuse, pérenne et qui permette de résoudre le déficit structurel de l'assurance chômage”. L’organisation patronale a toutefois précisé qu’il était important selon lui “de ne pas alourdir le coût du travail”.