Bonne nouvelle : la fréquentation au cinéma a battu des records en avril. Elle a même, pour la première fois, dépassé les niveaux d'avant Covid, bondissant de 38% en un an.
Cinémas : le retour du besoin de sortir
"Depuis le début de l'année, la fréquentation est en hausse de 20%, confirme Jacques Font, exploitant des cinémas Le Castillet et Mega Castillet à Perpignan. Elle avait beaucoup baissé l'année dernière, mais nous retrouvons maintenant les niveaux d'avant Covid."
Comment expliquer ce rebond ? "Le besoin de sortir est revenu petit à petit, et les films sont de nouveau disponibles. Le Covid n'a pas seulement entraîné la fermeture des salles de cinéma, il a également empêché le tournage de films. Il faut reconnaître que lorsque nous avons rouvert, il n'y avait pas suffisamment de films, ni de qualité suffisante."
🔴 #Cinéma : record de fréquentation en avril
🗣️Jacques Font : "Le public revient au cinéma depuis #Avatar. Nous retrouvons les niveaux d'avant le #COVID19 !"
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— Sud Radio (@SudRadio) May 4, 2023
"Le public populaire est revenu voir des films"
"Aujourd'hui, depuis le mois d'octobre, on constate une abondance de films, allant des productions d'art et d'essai aux grands films américains et aux grandes comédies françaises. Nous approchons les chiffres de 2017, une année très réussie comme 2018, lorsque nous avons enregistré 740.000 entrées au Mega Castillet. Cette année, nous allons dépasser les 600.000. La rentabilité n'est plus un problème maintenant que nous avons modernisé nos salles et que le public revient depuis Avatar."
"Le public populaire est revenu pour voir des films tels que Top Gun, Astérix, Alibi.com, et Super Mario…, décrypte Jacques Font, exploitant des cinémas Le Castillet et Mega Castillet à Perpignan. Il y a aussi des films auxquels nous ne nous attendions pas, qui ont eu un grand succès, tels que Je verrai toujours vos visages, qui a dépassé le million d'entrées. Le public est redevenu curieux, ce qui est magnifique. Malgré l'inflation et le prix des places, le public revient. L'inflation du prix des places est de 2 à 3%. Nos factures d'énergie ont été multipliées par deux dans le meilleur des cas et par cinq au pire. Mais ce besoin de sortir a fait que nous arbitrons les budgets différemment. De même, les salles de théâtre sont pleines, à Paris comme en province."
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