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Coronavirus : une entreprise non concernée par le pass sanitaire peut-elle l’imposer à ses salariés ?

Une entreprise non concernée par le pass sanitaire peut-elle l’imposer à ses salariés ? Laurent Levasseur, président cofondateur de Bluelinea, entreprise de téléassistance (78), était interviewé dans "le coup de fil du matin" sur Sud Radio le 7 septembre "Le coup de fil du matin" est diffusé tous les jours à 7h12 dans la matinale animée par Cécile de Ménibus et Patrick Roger.

Vaccination : "quelques personnes sont encore en train de se poser la question"

"Notre raison d’être, c’est de prendre soin de personnes âgées, de personnes en situation de handicap, aussi bien à leur domicile que dans les Ehpad, explique Laurent Levasseur, président cofondateur de Bluelinea. Concrètement, sans être considérés comme des soignants, au contact des personnes fragiles, j’ai souhaité que l’équipe puisse être protégée et protéger leurs collègues."

Quelle a été la réaction des salariés à cette décision ? "Elle a été beaucoup plus apaisée que je ne l’imaginais. Tout le monde a pris conscience qu’il était important de se protéger. Bien évidemment, j’ai quelques personnes qui sont encore en train de se poser la question. Est-ce que l’on va se faire vacciner ou est-ce que l’on doit obtenir un pass sanitaire ? J’ai vraiment voulu les sensibiliser sur ce pass qui semble une solution dans cette crise inédite."

"J’ai souhaité un Pass sanitaire pour venir dans l’entreprise"

Qu’envisage-t-il en cas d’absence de pass sanitaire ? "À partir du 1er octobre, j’ai souhaité qu’il faille avoir un Pass sanitaire pour venir dans l’entreprise. Il y a trois solutions : la vaccination, un certificat de rétablissement ou bien produire un test. J’ai aussi insisté sur le fait qu’à partir de mi-octobre, les tests allaient devenir payants, et que l’entreprise ne pourrait pas les prendre en charge."

Le chef d’entreprise encourt-il un risque judiciaire à prendre une telle initiative ? "Je m’appuie sur la responsabilité d’un dirigeant d’entreprise, précise Laurent Levasseur. Préserver la santé de ses salariés, qu’elle soit physique ou mentale. C’est sur cette base que j’ai décidé de mettre en place le pass sanitaire. Bien évidemment, j’ai appris que je risquais un an d’emprisonnement et 45.000 euros d’amende. Je ne suis pas très inquiet, mais je n’imaginais pas de telles répercussions."

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Retrouvez "le coup de fil du matin" du lundi au vendredi à 7h12 sur Sud Radio, dans la matinale de Cécile de Ménibus et Patrick Roger.
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