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Dans le monde de l'entreprise, l'optimisme est de rigueur après un an de Macron au pouvoir

Par Benjamin Jeanjean

Reportage Sud Radio. Alors qu’Emmanuel Macron s’apprête à boucler la première année de son quinquennat à l’Élysée, l’image du président de la République demeure toujours aussi positive dans le monde de l’entreprise.

Emmanuel Macron (©ERIC FEFERBERG - AFP)

56%. Tel est le pourcentage de Français jugeant positive l’action d’Emmanuel Macron pour la croissance et l’attractivité de la France, selon la dernière enquête Ifop/Fiducial pour Sud Radio, CNews et Paris-Match. Un chiffre plutôt encourageant pour le chef de l’État, qui surfe toujours sur son image d’homme politique proche du monde de l’entreprise.

"On a un Président qui est jeune, dynamique, qui a un peu comme nous l’ADN start-up, où on agit quand il faut agir. On sent qu’il a la culture de savoir ce qu’est une entreprise, un bilan, un compte d’exploitation, etc. Il y a une chose très particulière avec Emmanuel Macron par rapport à ses deux prédécesseurs, c’est qu’il est porté par la croissance. Et quand il y a de l’argent qui arrive dans la caisse, quand on arrive à lever l’impôt plus facilement, on peut avoir beaucoup plus d’idées. Un pays, ça marche comme une boîte, et on est dans une période qui est plutôt bien", explique à Sud Radio le dirigeant de l’entreprise Dowel (spécialisée dans le développement des start-up dans la recherche et l’innovation), Patrick Chanudet.

"Les Français aiment l’innovation, ils aiment prendre des risques"

"Il y a une envie d’entreprendre qui est quand même très importante. Les entrepreneurs sont beaucoup plus sereins, et beaucoup de personnes soulignent qu’on a de la chance d’être en France", assure Steven Le Coz, qui a pour client des créateurs de start-up. Même son de cloche du côté de Caroline Gallet, qui fait des études de marchés pour Dowel. Cette dernière remarque même que la tendance touche de plus en plus de jeunes. "On voit beaucoup de projets étudiants qui sont des projets matures et qui débouchent assez vite sur une création d’entreprise, vers 23-25 ans", indique-t-elle.

Un jugement positif qui s’accompagne malgré tout de certaines attentes à en croire Patrick Chanudet. "On sait faire émerger beaucoup de petites boîtes parce que les Français ont l’esprit entrepreneur, ils aiment l’innovation et ils aiment prendre des risques, mais on a du mal à faire émerger des très grosses boîtes. C’est ça qui nous manque", pointe-t-il.

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Un reportage de Margaux Malinge

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