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"En France, l'industrie de l'armement a une image un peu ancienne"

Emmanuel Macron a réuni à l’Élysée les industriels de la défense et de l'armement pour voir comment ils peuvent accélérer leur production.

armement

Le 14 mars 2025, trois ans après avoir appelé à une "économie de guerre", Emmanuel Macron a réuni à l’Élysée les industriels de la défense et de l'armement pour voir comment ils peuvent accélérer leur production.

"J'ai besoin que des partenaires financiers me fassent confiance"

De quoi le groupe Frégate a-t-il besoin aujourd'hui ? "J'ai besoin que des partenaires financiers me fassent confiance. Mais le fait de débloquer l'argent n'est pas la seule contrainte : il faut après qu'il soit attribué par des financiers qui décident que mon projet est valide, qu'il est rentable. Parce que la finance a quand même ses clés : on ne donne pas l'argent comme ça à n'importe qui, et c'est normal", a répondu Frédéric Guimbal, président du groupe Frégate, sous-traitant de Dassault et industriel de l'armement.

"Après, j'ai besoin aussi qu'on me fasse confiance quand je veux m'agrandir. Qu'il n'y ait pas trop de carcans administratifs, qu'on fasse des dérogations sur les interdits en tout genre : sur l'extension des industries qui ne sont pourtant pas en développement massif. Et j'ai besoin de personnes qui ont envie de travailler dans les ateliers, dans les bureaux, dans dans les services techniques. Et ça, c'est toute une horlogerie !", a poursuivi Frédéric Guimbal.

https://twitter.com/SudRadio/status/1902970214326694058

Dans l'armement, "on a besoin de chaudronniers, de formeurs, de soudeurs, d'ajusteurs aéronautiques, tout comme de techniciens et d'ingénieurs"

Trouver de la main d'oeuvre, est-ce la plus grosse difficulté ? "Effectivement, c'est une des grandes difficultés. On a une image qui n'est pas du tout celle qu'on devrait véhiculer, c'est-à-dire une image un peu ancienne. La société française a plutôt tendance à s'orienter vers des professions plus administratives ou plus intellectuelles.

Et nous, on a besoin de chaudronniers, on a besoin de formeurs, on a besoin de soudeurs, on a besoin d'ajusteurs aéronautiques, tout comme de techniciens et d'ingénieurs. Donc, on en trouve, mais il faut souvent les former, et ils sont surpris de voir ce qu'ils peuvent apprendre", a fait savoir Frédéric Guimbal.

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