Avant les manifestations du 7 mars, les grèves commencent déjà. Les chauffeurs routiers organisent déjà des opérations escargot auprès de grandes villes, comme Bordeaux ou Toulouse.
Grèves : des chauffeurs routiers très mobilisés
Les routiers bénéficient du congé de fin d’activité prenant en compte la pénibilité de leur métier pour partir en retraite à 57 ans avec 26 ans d’activité. Cet âge de départ serait décalé de deux ans. "C’est la raison pour laquelle les routiers se mobilisent. Pour défendre leur droit à la retraite", résume Fabrice Michaud, secrétaire général CGT Transport.
"Je pense qu’il faut prendre en compte la qualité de vie mais aussi la santé au travail. Conduire un poids-lourd au-delà de 58 ans, c’est compliqué et peut poser des problèmes." Que va-t-il se passer ? "Le gros de nos actions va commencer ce soir à minuit, sur tout le territoire. Cela se traduira par des ralentissements, des filtrages, ou des accès compliqués aux plateformes logistiques. Nous avons aussi prévu des barrages filtrants aux frontières pour compliquer l’accès au territoire français."
🔴 #Retraites : les chauffeurs routiers se mobilisent
🗣️Fabrice Michaud (CGT Transports) : "Conduire un poids lourd au-delà de 58 ans, c'est compliqué et ça pose des problèmes (...) Cette #ReformeDesRetraites est injuste et illégitime !"
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— Sud Radio (@SudRadio) March 6, 2023
Transformer la colère en action
"Le but, c’est de mettre la France à l’arrêt et de durcir le ton en termes de mobilisations. Nous voulons créer les conditions de mettre progressivement le pays à l’arrêt en empêchant l’approvisionnement par la sortie de ces camions des plateformes logistiques." Qui va faire grève parmi les chauffeurs ? "Il y a deux catégories de conducteurs routiers. Les patrons routiers, c’est de leur responsabilité propre. Les organisations syndicales créent quant à elles les conditions pour que les chauffeurs puissent débrayer."
Quel est l’état d’esprit ? "Dans l’ensemble du monde du travail, c’est une réforme injuste et illégitime, explique Fabrice Michaud, secrétaire général CGT Transport. Quand on voit les dispositions prévues. L’esprit est à la mobilisation, et il y a une forte colère qui gronde. Aux organisations syndicales de transformer cette colère en action. Qu’il y ait un maximum de salariés les 7 et 8 mars et après."
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