Va-t-on vers un nouveau choc pétrolier en cas de dégradation de la situation au Proche-orient ?
Guerre en Israël : un risque pétrolier limité
"Ce risque est réel, mais très limité, estime Jean-Pierre Favennec, spécialiste de l’énergie et en particulier du pétrole, professeur à l’Ecole du Pétrole et des Moteurs. La comparaison est faite avec le choc pétrolier de 1973, il y a exactement 50 ans. Mais les conditions ne sont absolument pas les mêmes."
"C’était l’attaque de deux pays, l’Égypte et la Syrie, contre Israël. Là, nous sommes sur une attaque de nature différente. À l’époque, on manquait de pétrole, on pensait que c’était terminé à l’horizon 2000. Or à l’heure actuelle, nous avons des réserves de pétrole conséquentes."
Guerre en Israël : "Le risque d'un nouveau choc pétrolier est réel, mais limité", explique Jean-Pierre Favennec (spécialiste de l'énergie et du pétrole) #GrandMatinhttps://t.co/F1qKP9NdTH pic.twitter.com/14Zu8ROm52
— Sud Radio (@SudRadio) October 25, 2023
Pas de hausse du prix à la pompe
"Il n’y a aucun intérêt pour les pays producteurs à jouer avec l’arme du pétrole pour le moment, juge Jean-Pierre Favennec. Bien sûr, on ne peut pas entièrement exclure une explosion dans la région, avec des pays relativement à l’écart pour l’instant. Mais cela semble peu probable. On peut rester relativement optimiste quant à l’avenir du prix à la pompe."
"Israël et la Palestine sont à proximité du golfe Persique. Autour, vous avez cinq pays : Iran, Irak, Arabie saoudite, Koweit et émirats arabes unis représentent facilement 50% des réserves de pétroles. Si une guerre démarrait dans cette région, la situation serait évidemment différente."
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