Les restaurants et les hôtels ont-ils fait le plein dans l’Hérault, en ce pont de mi août ? Quel premier bilan de cette saison estivale, durant les Jeux Olympiques ?
Hôtels : un pouvoir d'achat en berne
"Il y a du monde, les Français sont partis, confirme Jacques Mestre, restaurateur à la Grande Motte, président de l’UMIH Hérault Montpellier (Union des Métiers et des Industries de l'Hôtellerie). Mais le pouvoir d’achat est en berne. Un exemple dans l’hôtellerie : d’habitude on réserve d’emblée huit jours. Là, il nous arrive que les gens réservent pour un ou deux jours."
"Ils se privent, ils réduisent leur séjour. Les élections arrivant, ne sachant pas où l’on va, ils ne savaient pas à quelle sauce ils seraient mangés. Les restaurants sont bien plus touchés. On mange à l’endroit où on a loué. Mais au lieu d’aller trois fois au restaurant, on n’ira qu’une fois. Ce sera la sortie."
Est-ce que la saison 2024 est une réussite pour les professionnels de l'hôtellerie ? Le témoignage de Jacques Mestre, président de l'UMIH Hérault
🗣️: "On ne sait pas à quelle sauce on va être mangé"
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— Sud Radio (@SudRadio) August 16, 2024
Un mois de juillet à -30%
"Pour nous-mêmes, restaurateurs, tout a augmenté. Quand je paie quelqu’un 2000 euros nets, il me coûte 5000 euros. Je voudrais bien augmenter ne serait-ce que de 100 euros, mais cela coûterait environ 300 euros. Si l’on passe le smicard à 1600 euros, la moitié des petites entreprises vont disparaître. À un moment donné, il faut parler de la réalité : 1600 euros, cela coûte environ 3200 euros."
"Déjà que le mois de juillet n’a pas été bon, à -30% dans toute la France, ce serait catastrophique, juge Jacques Mestre,président de l’UMIH Hérault. Montpellier . Le mois d’août a toujours été un mois fort. Mais cette année, on ne se lâche pas. À la Grande Motte, nous avons 70% d’espaces verts entretenus. Il faut que l’on soit capables de répondre aux clients. Il faut aussi pouvoir se garer."
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