"Je crois que je suis à 62 heures supplémentaires sur le mois"
Tarek est tourier dans cette boulangerie-pâtisserie du 7e arrondissement de Paris, et le mois de janvier a été particulièrement intense avec la confection des galettes des rois. "Je crois que je suis à 62 heures supplémentaires sur le mois", confie-t-il à Clément Bargain de Sud Radio. "Ça m'est arrivé de faire 7h-19h. Je rentre chez moi puis je reviens à 21h et je finis le lendemain à 16h."
Tarek attend avec impatience sa fiche de paie, il estime avoir gagné près de 1.000 euros rien qu’en heures supplémentaires. Leur défiscalisation est la bonne surprise de ce début d’année : "C'est tout dans la poche ! Je pense prendre des vacances, une thalasso ou quelque chose comme ça, histoire de se détendre".
La défiscalisation des heures supplémentaires fait aussi le bonheur de Nelly Julien, la patronne. "Ils ne paieront pas d'impôts dessus, moi je ne paie pas de majoration dessus, c'est tout bénef' ! Ça nous évite de prendre des extras, ce sont les mêmes gens qui continuent à fabriquer."
"Là, c'est vraiment travailler plus pour gagner plus"
Julien, le chef-pâtissier, a fait plus de 40 heures supplémentaires en janvier et c'est une grande première. "Avant, ce n'était pas intéressant de faire des heures supplémentaires. C'est pas avec 35 heures en ayant trois jours de repos que vous allez sortir des salaires ! Là, c'est vraiment travailler plus pour gagner plus."
Dans cette entreprise, la défiscalisation des heures supplémentaires fait des heureux, patron et salariés y trouvent leur compte. Ils espèrent que la mesure perdurera dans les prochaines années.