S’il est aujourd’hui largement admis au sein de la société française que manger bio est meilleur pour la santé, le prix de ces produits, souvent jugé excessif, demeure un réel frein à leur consommation. Or, une étude rendue publique cette semaine par l’association de consommateurs UFC Que choisir pointe l’une des raisons majeure – selon l’association – des tarifs très élevés des fruits et légumes bio : les marges dégagées par les enseignes de la grande distribution. Un constat qui fait lever quelques sourcils, notamment celui de Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique et solidaire.
Hulot : "On va les mettre devant leurs responsabilités"
"Cette réflexion engage les acteurs de la fourche à la fourchette. Entre les producteurs et les consommateurs, il y a parfois des gens qui se gavent un peu, et on va les mettre devant leurs responsabilités. Si cette histoire-là est avérée, et je ne doute pas de l’impartialité d’UFC Que Choisir, en creux il y a une bonne nouvelle ! Si ces marges sont si importantes, ça veut dire qu’en les réduisant on va rendre le bio (et les produits de qualité et de proximité) accessibles à chaque citoyen. Ce ne sera plus simplement réservé, comme on dit, aux "bobos"", a-t-il déclaré ce mercredi sur le plateau de franceinfo.
Produits bio + chers : "En réduisant les marges, on va rendre le bio accessible" déclare Hulot, "ce ne sera pas seulement réservé aux bobos" pic.twitter.com/9L6H1Jkmj2
— franceinfo (@franceinfo) 30 août 2017